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Communiqué de presse

Québec atteint sa cible internationale : plus de 10 % du territoire en milieu côtier et marin sera protégé

Québec, le 13 décembre 2020. – Le Québec vient de franchir un grand pas dans la protection des aires marines en annonçant la création officielle de 17 réserves de territoires aux fins d’aire protégée (RTFAP) totalisant plus de 14 000 km2, soit six territoires dans l’estuaire et onze dans le golfe du Saint-Laurent. Dévoilés par le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charette, ces ajouts au réseau québécois d’aires marines protégées permettent au gouvernement du Québec d’atteindre la cible internationale de 10 % qu’il s’était fixé, alors que le réseau d’aires marines protégées couvre désormais 10,4 % du territoire.

Les nouveaux secteurs protégés, totalisant 9,1 % du territoire, sont :

· Le Banc-des-Américains, pour lequel l’Accord Canada-Québec relatif au projet conjoint d'aire marine protégée du Banc-des-Américains a été conclu le 4 mars 2019 (environ 1 000 km2);

· 14 territoires identifiés dans l’estuaire et le golfe (12 121 km2);

· Deux autres secteurs qui font l’objet de discussions dans le cadre du projet conjoint avec le gouvernement fédéral au nord du golfe du Saint-Laurent (1 060 km2).

Ces RFTAP permettent de protéger des éléments rares et communs de la biodiversité du territoire marin du Québec. De plus, elles entraînent l’interdiction de réaliser toute forme d’activité associée à l’exploration et à l’exploitation des ressources naturelles (minières, gazières et pétrolières), à l'exploitation des forces hydrauliques et à toute production commerciale ou industrielle d'énergie sur l’ensemble de ces territoires.

Leur désignation fait l'objet d'un consensus entre le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs et le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles. Les communautés autochtones concernées ont également été consultées.

Le réseau québécois d’aires marines protégées était jusqu’ici composé du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent (1 245 km2), de la réserve aquatique de l’Estuaire-de-la-Rivière-Bonaventure (1,8 km2) et de la réserve aquatique projetée de Manicouagan (712 km2), lesquels représentaient 1,3 % du milieu marin et côtier du Québec. Les nouveaux secteurs protégés annoncés aujourd’hui, d’une superficie de plus de 14 000 km2, viennent porter la superficie protégée totale à 16 140 km2.

Citation :

« Le Québec s’est engagé à atteindre les cibles internationales fixées par les parties à la Convention sur la diversité biologique, qui visaient notamment la mise en place d’un réseau représentatif d’aires marines protégées couvrant au moins 10 % de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent avant la fin de 2020. Je suis fier d’annoncer aujourd’hui que notre gouvernement a atteint cet objectif, en confirmant son engagement à protéger plus de 14 000 km2 jusqu’à l’obtention du statut légal d’aire marine protégée par ces territoires. Nous protégeons ainsi des écosystèmes représentatifs de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent, tout en prenant le temps nécessaire pour effectuer les rencontres de consultation avec les intervenants ciblés avant l’obtention du statut légal. »

Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et ministre responsable de la région de Laval
 

Faits saillants :

· La RTFAP est une désignation administrative dont la finalité est l’attribution d’un statut légal de protection en vertu de la Loi sur la conservation du patrimoine naturel (LCPN) ou en vertu de la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune (LCMVF).

· Après désignation, le territoire visé est soumis pour inscription au Registre des aires protégées. Le territoire bénéficie d’une protection transitoire jusqu’à ce que le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques ou le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs soit en mesure de proposer au gouvernement un statut légal de protection pour ce territoire, qui permettra de bonifier cette protection. Les 17 réserves de territoires aux fins d’aire protégée seront par la suite protégées légalement grâce à la création de 16 réserves marines en vertu de la LCPN et d’un habitat d’une espèce faunique menacée, le béluga du Saint-Laurent, en vertu de la LCMVF.

· La désignation de ces territoires fait l'objet d'un consensus entre le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs et le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles. Les communautés autochtones concernées ont également été consultées.

· Conformément à ce que qui avait été annoncé lors des séances d’information, une démarche de concertation sera entreprise conjointement avec le gouvernement du Canada pour les projets d’aires marines protégées. Les communautés autochtones et les intervenants concernés seront alors rencontrés pour discuter des mesures de protection et des limites géographiques envisagées.

· Le processus menant aux projets conjoints d’aires marines protégées (AMP) découle de l’Entente de collaboration Canada-Québec pour l’établissement d’un réseau d’aires marines protégées au Québec, conclue le 19 mars 2018. Cette entente vise à faciliter la désignation d’AMP au Québec et à permettre aux gouvernements d’unir leurs efforts pour atteindre leurs cibles respectives en matière de conservation marine.

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SOURCE :

Geneviève Richard
Attachée de presse
Cabinet du ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques
418 952-6352

INFORMATION :

Relations avec les médias
Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques
​418 521-3991