Les aventures de Rafale
Banque de données sonores
À bord du bateau, des chercheurs utilisent un genre de microphone qu’ils font descendre dans l’eau. Voyant les deux points d’interrogation dans mes yeux grand ouverts, ma tante me chuchote qu’il s’agit d’un hydrophone.
Pour mieux comprendre de quelle façon la pollution sonore affecte les animaux, il faut d'abord établir la source des bruits et la manière dont ils se propagent à travers les étendues d'eau. Pour améliorer ces études, les scientifiques utilisent présentement l’hydrophone dans les eaux peu profondes. Ce dispositif peut capter la présence de toute source de vie marine à proximité, et ce, à des milliers de mètres sous la surface. Cet instrument ne dérange en aucun cas la vie marine, et son utilisation est beaucoup plus écologique que l’emploi de dispositifs d’écoute à bord du navire. À l’aide d’une fibre optique qui relie l’hydrophone installé sous la mer à un ordinateur situé dans un laboratoire terrestre, les scientifiques peuvent écouter en temps réel les sons émis par les cétacés à plusieurs kilomètres de distance. Ces systèmes permettent de mieux connaître les tendances migratoires de la population et les comportements à adopter à l’égard de la pollution sonore. Ah, la technologie! On n’arrête pas le progrès, comme dirait mon père!
Les hydrophones permettent un suivi à long terme essentiel de l'impact de la pollution sonore sur la vie des océans et des mammifères marins. Cependant, ce n’est pas suffisant. Les aires marines protégées demeurent l’une des meilleures solutions pour préserver les milieux marins. Pour en apprendre plus à ce sujet, lis cette aventure : Le golfe du Saint‑Laurent : un trésor à préserver.