Les aventures de Rafale
Les activités humaines et leurs impacts sur l’écosystème | Les aires marines protégées : une solution à privilégier | Pour en apprendre davantage
Les aires marines protégées : une solution à privilégier
J’ai passé un après-midi génial sur l’eau. J’ai même vu un rorqual commun. Il était immense! C’était incroyable! J’ai aussi vraiment apprécié ma rencontre avec Rodolph, l’ami de ma tante Mélodie. Il m’a expliqué en quoi consiste son travail et il m’a parlé d’une solution qui pourrait éventuellement devenir un très bon moyen de conserver l’incomparable écosystème du golfe du Saint-Laurent : les aires marines protégées.
J’ai appris qu’une aire marine protégée est un espace aquatique que les gouvernements, fédéral et provincial, ont conjointement décidé de protéger. Cet endroit devient alors un lieu où les activités humaines et industrielles plus nuisibles pour l’écosystème marin sont interdites. Cependant, certaines activités comme le tourisme peuvent être poursuivies, mais elles sont surveillées de près afin que la faune et la flore ne soient pas mises en danger.
À ce jour, au Québec, il n’existe qu’une seule aire marine protégée, et c’est le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent. Créé en 1998, il couvre une superficie de 1 246 km2 et on estime qu’environ 1 000 espèces animales et végétales y sont protégées.
Rodolph m’a dit qu’en octobre 2008, le Congrès mondial de la nature a incité tous les pays à créer plus d’aires marines protégées, et ce, afin que, d’ici 2012, il y ait un réseau mondial d’espaces marins préservés. Il paraît que les gouvernements du Québec et du Canada souhaitent en arriver à protéger au moins 8 % du territoire du Saint-Laurent. C’est une très bonne nouvelle, car l’aire marine protégée est probablement une des meilleures solutions pour conserver le fragile écosystème du golfe du Saint-Laurent. En plus, tante Mélodie m’a dit que, grâce à ces aires protégées, les espèces menacées, comme le béluga, et celles qui sont en voie de disparition, comme la tortue luth et le rorqual bleu, auraient vraiment une chance d’être sauvées!
Alors, vive les aires marines protégées!
Rorqual commun
Source : © Rodolph Balej