Mai 2023 : entre inondations et sécheresse
Mai 2023 a été le 15e mois de mai le plus chaud des 104 dernières années au Québec, affichant une température moyenne surpassant de 1,0 °C la normale1, durant le sixième printemps et le dixième début d’année les plus chauds observés. Amorcé au cours d’une séquence de 29 jours consécutifs plus chauds que la normale par 4,1 °C en moyenne (du 9 avril au 7 mai), suivis de 18 jours 1,0 °C plus froids que la normale (du 8 au 25), ce mois s’est terminé sur une dernière semaine 4,0 °C plus chaude que la normale (du 26 au 31), au cours de la première canicule de 2023. En parallèle à ces contrastes de température, ce mois s’est amorcé alors que des inondations locales étaient en cours, causées par l’un des dix plus importants apports en eau des archives au sud-ouest de la province lors de la crue printanière, mais il s’est tout de même conclu avec un important déficit de pluie, qui, avec la chaleur, ouvrait la porte à un nombre record de feux de forêt, en cours au début juin. L’Abitibi-Témiscamingue, la Côte-Nord, la Mauricie, le Nord-du-Québec et le Saguenay–Lac-Saint-Jean étaient particulièrement touchés par ces feux, de même que par la chaleur de la fin mai et par le déficit de précipitations mensuel. C’est au Saguenay—Lac-Saint-Jean que le maximum absolu de ce mois a été observé (34,6 °C à l’Université du Québec à Chicoutimi le 31), alors que le maximum moyen était de 31,6 °C au sud de la province, soit 13,9 °C de plus que la normale. Le maximum moyen a par ailleurs été 1,6 °C plus élevé que la normale, alors que le minimum a été 0,8 °C plus élevé que la normale au Québec, en mai. Le minimum absolu de ce mois (-13,2 °C) a été observé le 10 au nord de la Côte-Nord.
Mai 2023 en chiffres | |
20 | % de la pluie normale avec 16 mm à Lebel-sur-Quévillon, au Nord-du-Québec |
38 | % de la pluie normale avec 28 mm à Chapais, au Nord-du-Québec |
38 | % de la pluie normale avec 29 mm à Berry, en Abitibi-Témiscamingue |
40 | % de la pluie normale avec 36 mm à Rivière-au-Tonnerre, sur la Côte-Nord |
55 | % de la pluie normale en moyenne au sud, avec 44 mm (63 % des précipitations au Québec, avec 42 mm) |
25e | mai le plus chaud au sud (15e plus chaud au Québec) |
11e | printemps le plus chaud au sud (6e plus chaud au Québec) |
7e | début d’année le plus chaud au sud (10e plus chaud au Québec) |
0,4 | °C plus chaud que la normale en mai au sud (1,0 °C de plus que la normale au Québec) |
34,6 | °C le 31 à l’Université du Québec à Chicoutimi, au Saguenay—Lac-Saint-Jean |
L’apport en eau total, provenant de la fonte et de la pluie, a été le 34e plus important des 61 dernières années en moyenne au sud de la province (309 mm), du 1er avril au 15 mai. L’anomalie moyenne, de 5,8 °C du 10 au 17 avril, puis de 1,3 °C jusqu’au 12 mai, a rapidement libéré du couvert de neige la 19e quantité d’eau la plus élevée des 61 dernières années en moyenne au sud de la province (254 mm, +33 mm). Quant au total de pluie au cours de cette période de fonte, il a été le 24e plus bas (65 mm) observé, mais les trois quarts sont tombés en seulement deux semaines (49 mm du 17 avril au 1er mai) et le total était beaucoup plus important par endroits, durant ou tout juste après la pointe maximale de la fonte, causant des inondations importantes dans certains secteurs.
Sur le bassin versant de la rivière des Outaouais, l’apport en eau total (323 mm) a été le septième plus important des 61 dernières années, mais tout de même à bonne distance des trois plus hauts niveaux (de 398 à 433 mm en 1974, 2017 et 2019). La quantité d’eau était beaucoup plus anormale dans le couvert de neige de ce vaste bassin (221 mm, +71 mm de plus que la normale), qui a aussi reçu beaucoup plus de pluie, notamment en Outaouais (160 mm dans le parc de la Gatineau) et dans les Laurentides (192 mm à Saint-Jérôme et 161 mm à Lachute). Sur le bassin versant de la rivière du Nord, dans les Laurentides, aux 100 à 150 mm d’eau qui se libéraient toujours du couvert de neige en tête de bassin depuis le 25 avril, se sont ajoutés 124 mm de pluie du 29 avril au 2 mai à Saint-Hippolyte, de loin la plus forte pluie sur quatre jours pour cette période de l'année à cet endroit, et 94 mm à Saint-Jérôme.
Au nord-ouest du Saint-Laurent, l’apport en eau total (389 mm) a été le dixième plus important des 61 dernières années, avec là aussi un bon écart avec les trois plus hauts niveaux observés (de 500 à 531 mm en 1974, 2017 et 2019). Le couvert de neige y était encore plus chargé en eau (277 mm, +67 mm) et la pluie a notamment été très abondante dans Lanaudière (197 mm à Sainte-Béatrix et 185 mm à Saint-Charles-de-Mandeville), en Mauricie (181 mm à Saint-Alexis-des-Monts) et dans Charlevoix (195 et 175 mm à La Galette et Saint-Urbain). Dans Lanaudière, les bassins versants des rivières Noire et L'Assomption ont été alimentés par une fonte abondante et près de 85 mm de pluie tombés du 29 avril au 2 mai à Sainte-Béatrix, causant des débordements importants, notamment à Sainte-Émélie-de-l'Énergie et Saint-Côme.
Dans Charlevoix, sur le bassin versant de la rivière du Gouffre, aux quelque 200 mm d’eau libérés du couvert de neige depuis la mi-avril, de fortes pluies se sont ajoutées du 30 avril au 2 mai : 142 mm en tête de bassin (à La Galette, dont près de 100 mm en 12 heures), 95 mm au cœur du bassin versant (à Saint-Urbain) et près de 85 mm à ses limites sud-ouest et est (massif de Charlevoix et Saint-Aimé-des-Lacs). La période de retour de cette pluie à La Galette est évaluée à plus de 140 ans, le total sur deux et trois jours (127 et 142 mm) dépassant l’ancienne marque établie sur trois jours en avril-mai en 71 ans d’observations (101 mm du 23 au 25 avril 2005), et le total sur deux jours à Saint-Urbain a été le cinquième plus important observé en avril-mai. Des inondations majeures ont ainsi affecté Saint-Urbain et Baie-Saint-Paul, isolant un quartier complet par l’affaissement d’un ponceau, coupant pendant plusieurs semaines la route 138 au niveau du pont enjambant la rivière des Mares, un affluent de la rivière du Gouffre, qui en sortant de son lit a aussi détruit une bonne partie du camping se trouvant sur ses berges. Deux pompiers volontaires sont aussi décédés, emportés lors d’un sauvetage par les eaux tumultueuses de la rivière du Gouffre.
Au contraire, la Côte-Nord présentait un couvert de neige au contenu en eau plus faible que la normale (245 mm, -13 mm) avant la fonte, qui a été accompagnée d’un faible total de pluie (79 mm à Sept-Îles, 53 mm à Baie-Comeau et 44 mm à Rivière-au-Tonnerre).
Le total de pluie en mai a été de moins du quart à près du tiers de la normale par endroits au Nord-du-Québec (16 mm à Lebel-sur-Quévillon, 28 mm à Chapais), en Abitibi-Témiscamingue (29 mm à Berry), à Montréal (25 mm), en Montérégie (31 mm à Hemmingford), en Estrie (29 mm à Sawyerville), en Chaudière-Appalaches (27 mm à Scott), au Bas-Saint-Laurent (20 mm à Rimouski), à Québec (38 mm), au Saguenay—Lac-Saint-Jean (31 mm à Bonnard) et sur la Côte-Nord (36 mm à Rivière-au-Tonnerre). Lanaudière et la Gaspésie, qui en ont reçu les plus grandes quantités, ont tout de même été en déficit, alors que mai a offert un peu plus de la moitié de la pluie normale en moyenne au sud de la province (44 mm, 36 mm de moins que la normale). À l’échelle du Québec, le total de pluie a aussi été largement sous la normale (37 mm, -19 mm) avec, de même, peu de neige tombée (4 cm, -8 cm). Après les fortes pluies qui ont lancé ce mois, une longue accalmie de près de trois semaines a suivi, avant les seules autres pluies d’importance le 20. L’effet de sécheresse s’est ensuite accentué avec la chaleur, notamment celle de la première canicule de l’année, en cours lors des derniers jours de ce mois.
Il n’avait jamais fait aussi chaud aussi hâtivement ces 104 dernières années au sud de la province qu’en ce 31 mai 2023 (31,6 °C), devançant de près de trois semaines la précédente chaleur la plus hâtive (31,7 °C le 18 juin 2020). En réalité, il a fait tellement chaud ce jour-là qu’il s’agit du quatrième maximum moyen le plus élevé des archives et du plus élevé en près de trois ans, au sud de la province, celui du 18 juin 2020, tout juste plus chaud de 0,1 °C, étant le plus récent. Il faut remonter environ 20 ans (31,9 °C le 2 juillet 2002) et 50 ans en arrière (33,4 °C le 1er août 1975) pour trouver les deux seuls autres maximums moyens plus élevés. Parmi les 104 années d’archives climatiques disponibles, on ne dénombre que cinq autres occurrences d’un maximum moyen supérieur à 31 °C et 30 autres occurrences d’un maximum moyen supérieur à 30 °C, en plus de celle du lendemain, 1er juin 2023 (30,2 °C), qui a aussi devancé de près d’une semaine la précédente plus hâtive (30,4 °C le 7 juin 2021).
Ce 31 mai, le maximum dépassait de 13,9 °C la normale, en moyenne, au sud de la province, et de 14 à plus de 18 °C la normale par endroits en Abitibi-Témiscamingue, au nord de la Mauricie, au Saguenay—Lac-Saint-Jean, sur la Côte-Nord, au Bas-Saint-Laurent et au Nord-du-Québec, régions dans lesquelles ce maximum a atteint plus de 34 °C. Le record de chaleur local en mai a notamment été battu par endroits au Bas-Saint-Laurent (34,1 °C à Sainte-Rose-du-Dégelis), en Gaspésie (33,9 °C à Grande-Vallée et 33,7 °C à Nouvelle et Rivière-Bleue), au Saguenay—Lac-Saint-Jean (33,5 °C à Saint-David-de-Falardeau), sur la Côte-Nord (34,4 °C à Forestville) et au Nord-du-Québec (32,6 °C à Lebel-sur-Quévillon), où il a aussi été pratiquement égalé à Chapais (33,9 °C).
On se trouvait alors au cœur d’une vague de chaleur qui a affecté le sud de la province durant une pleine semaine, avec un maximum moyen 8,4 °C plus élevé que la normale, du 27 mai au 2 juin. En effet, le maximum quotidien a surpassé les 30 °C dans plusieurs régions les 27 et 28, ainsi que du 30 mai au 2 juin, période au cours de laquelle où a eu lieu la première canicule de l’année, qui a duré de trois à quatre jours par endroits en Abitibi-Témiscamingue, en Mauricie, au Saguenay—Lac-Saint-Jean et au Nord-du-Québec, puis en Outaouais, dans les Laurentides, dans Lanaudière, à Montréal, à Laval, en Montérégie et au Centre-du-Québec. Le maximum a aussi dépassé les 30 °C ailleurs au Québec, mais pas durant les trois jours consécutifs requis pour que l’on puisse qualifier la période de canicule. Symbole de l’étendue du territoire québécois, au milieu de cette canicule qui sévissait au sud de la province, le maximum quotidien n’atteignait pourtant pas le point de congélation à l’extrême nord (-0,8 °C à Akulivik).
Du 29 avril au 2 mai, comme il a été mentionné plus haut, alors que la fonte est toujours abondante, 124 mm de pluie s’ajoutent à celle-ci dans les Laurentides à Saint-Hippolyte, de loin la plus forte pluie sur quatre jours pour cette période de l'année à cet endroit, et 94 mm à Saint-Jérôme sur le bassin versant de la rivière du Nord. Dans Lanaudière, une fonte abondante alimente les bassins versants des rivières Noire et L'Assomption, alors qu’ils reçoivent près de 85 mm de pluie à Sainte-Béatrix. Dans Charlevoix, sur le bassin versant de la rivière du Gouffre, aux quelque 200 mm d’eau libérés du couvert de neige depuis la mi-avril, s’ajoutent de fortes pluies du 30 avril au 2 mai : 142 mm en tête de bassin (à La Galette, dont près de 100 mm en 12 heures), 95 mm au cœur du bassin versant (à Saint-Urbain) et près de 85 mm à ses limites sud-ouest et est (massif de Charlevoix et Saint-Aimé-des-Lacs). Comme il a été décrit précédemment, des inondations importantes en ont résulté dans ces deux régions.
Les 15 et 16 mai, une bande de 15 à 25 mm de pluie s’étend sur l’Abitibi-Témiscamingue, l’Outaouais, les Laurentides, Lanaudière, la Mauricie, le Centre-du-Québec, l’Estrie et la Chaudière-Appalaches.
Le 20 mai, de 20 à près de 50 mm de pluie tombent par endroits en Abitibi-Témiscamingue, en Outaouais, dans les Laurentides, dans Lanaudière, en Mauricie, dans la Capitale-Nationale, au Saguenay—Lac-Saint-Jean, sur la Côte-Nord et en Gaspésie, le maximum de 48 mm affectant le secteur de Lac-Édouard en Mauricie. Certains secteurs de la Gaspésie et du Saguenay—Lac-Saint-Jean en reçoivent 30 mm en 12 heures seulement.
Les 23 et 24 mai, une bande de 15 à 20 mm de pluie touche l’Abitibi-Témiscamingue et la Jamésie, alors qu’à distance, la Gaspésie en reçoit autant.
Le printemps a été le sixième plus chaud observé au Québec et le onzième au sud de la province, avec des anomalies moyennes respectives de 1,9 et de 1,2 °C, de mars à mai.
Le printemps a apporté moins de neige que la normale au Québec (36 cm, -22 cm) et au sud de la province (47 cm, -6 cm), et moins de pluie, tant à l’échelle du Québec (68 mm, -23 mm) qu’au sud (98 mm, -42 mm). Le déficit de pluie est particulièrement notable dans l’est de la province; on y enregistre, entre autres, 121 mm de moins que la normale du côté de Rimouski (Bas-Saint-Laurent), 113 mm de moins que la normale à Baie-Comeau (Côte-Nord) et 134 mm de moins que la normale à Saint-Michel (Bellechasse).
Les cinq premiers mois de 2023 ont constitué le septième plus chaud début d’année des 104 derniers au sud de la province et le dixième à l’échelle du Québec, avec une anomalie moyenne de 1,7 °C à l’échelle du Québec, restée stable depuis le dernier mois, et de 1,6 °C au sud de la province.
De janvier à mai, le total de neige est demeuré sous la normale en moyenne au sud de la province (119 cm, -15 cm) et encore davantage à l’échelle du Québec (89 cm, -38 cm), et il le restera d’ici l’automne. Le total de neige a pourtant été considérablement plus élevé que la normale par endroits au Témiscamingue, en Outaouais, dans les Laurentides, dans Lanaudière, en Mauricie, dans la Capitale-Nationale (+131 cm par rapport à la normale à Sainte-Christine) et dans la Chaudière-Appalaches. Il a donc été considérablement sous la normale dans les autres régions, notamment sur la Côte-Nord (-97 cm à Sept-Îles et -164 cm à Schefferville). Le total de pluie a lui aussi été largement sous la normale en moyenne au sud de la province (106 mm, -50 mm) et à l’échelle du Québec (73 mm, -28 mm), notamment en mai.
Sommaire mensuel géostatistique pour le Québec
Mai 2023 | Moyenne | Anomalie1 | Classification |
Température maximale (°C) | 11,1 | 1,4 | Chaud |
Température moyenne (°C) | 5,5 | 1,0 | Chaud |
Température minimale (°C) | 0,0 | 0,8 | Normal |
Sommaire nivométrique géostatistique pour le Québec
Région hydrographique |
Neige au sol, mi-mai 2023 | ||||
Épaisseur moyenne (cm) |
Équivalent en eau (mm) |
Perte ÉEN 2 semaines (mm) |
|||
Moyenne | Anomalie | Moyenne | Anomalie | ||
Outaouais et Montréal | 0 | 0 | -1 | -21 | 19 |
Saint-Laurent sud-ouest | 0 | 0 | 0 | 0 | 17 |
Saint-Laurent nord-ouest | 2 | 5 | -18 | -46 | 21 |
Saint-Laurent sud-est | 2 | 9 | -20 | -47 | 29 |
Baie des Chaleurs et Percé | 2 | 5 | -21 | -49 | 52 |
Saguenay—Lac-Saint-Jean | 3 | 4 | -39 | -62 | 43 |
Côte-Nord | 1 | 3 | -92 | -71 | 35 |
* Sud du Québec | 1 | 3 | -41 | -48 | 31 |
Apport en eau total dans les régions hydrographiques au sud du Québec du 1er avril au 15 mai (mm)
Année | Sud du Québec | Outaouais et Montréal |
Saint-Laurent nord-ouest |
Saint-Laurent sud-ouest |
Chaudière |
2023 | 309 | 323 | 389 | 226 | - |
2022 | 335 | 291 | 384 | 183 | 271 |
2021 | 219 | 132 | 157 | 103 | 130 |
2020 | 333 | 272 | 406 | 161 | 288 |
2019 | 423 | 433 | 500 | 348 | 453 |
2018 | 358 | 285 | 366 | 266 | 348 |
2017 | 412 | 420 | 531 | 306 | 408 |
2016 | 308 | 282 | 368 | 137 | 203 |
2015 | 339 | 287 | 331 | 234 | 311 |
2014 | 388 | 368 | 416 | 324 | 366 |
2013 | 325 | 321 | 327 | 137 | 218 |
2012 | 243 | 115 | 212 | 135 | 149 |
2011 | 353 | 273 | 354 | 340 | 381 |
2010 | 230 | 164 | 270 | 146 | 210 |
2009 | 346 | 261 | 346 | 170 | 297 |
2008 | 394 | 320 | 435 | 282 | 424 |
2007 | 253 | 153 | 246 | 183 | 301 |
2006 | 331 | 233 | 369 | 144 | 169 |
2005 | 347 | 244 | 355 | 201 | 315 |
2004 | 352 | 250 | 348 | 177 | 255 |
2003 | 273 | 198 | 259 | 185 | 250 |
2002 | 344 | 300 | 364 | 201 | 281 |
2001 | 273 | 235 | 293 | 238 | 285 |
2000 | 279 | 191 | 289 | 241 | 279 |
1999 | 302 | 245 | 323 | 93 | 184 |
1998 | 216 | 163 | 255 | 117 | 203 |
1997 | 363 | 358 | 468 | 236 | 320 |
1996 | 322 | 303 | 341 | 264 | 332 |
1995 | 296 | 175 | 279 | 105 | 168 |
1994 | 341 | 279 | 342 | 297 | 365 |
1993 | 306 | 226 | 300 | 267 | 285 |
1992 | 303 | 282 | 307 | 174 | 231 |
1991 | 319 | 259 | 339 | 195 | 323 |
1990 | 286 | 223 | 284 | 158 | 191 |
1989 | 294 | 227 | 335 | 177 | 265 |
1988 | 276 | 241 | 316 | 164 | 224 |
1987 | 212 | 153 | 166 | 107 | 141 |
1986 | 276 | 198 | 281 | 108 | 168 |
1985 | 282 | 281 | 333 | 169 | 245 |
1984 | 329 | 293 | 367 | 242 | 388 |
1983 | 366 | 278 | 374 | 264 | 332 |
1982 | 323 | 245 | 327 | 254 | 360 |
1981 | 342 | 271 | 332 | 161 | 207 |
1980 | 282 | 214 | 237 | 141 | 143 |
1979 | 315 | 306 | 304 | 147 | 229 |
1978 | 329 | 294 | 336 | 295 | 331 |
1977 | 257 | 270 | 343 | 155 | 291 |
1976 | 317 | 236 | 353 | 243 | 341 |
1975 | 277 | 275 | 326 | 218 | 312 |
1974 | 425 | 398 | 521 | 294 | 431 |
1973 | 340 | 232 | 325 | 168 | 246 |
1972 | 363 | 349 | 401 | 280 | 380 |
1971 | 327 | 310 | 372 | 332 | 331 |
1970 | 298 | 301 | 370 | 288 | 318 |
1969 | 372 | 284 | 416 | 339 | 396 |
1968 | 264 | 143 | 218 | 88 | 134 |
1967 | 276 | 268 | 270 | 177 | 205 |
1966 | 282 | 200 | 291 | 154 | 229 |
1965 | 237 | 217 | 195 | 136 | 133 |
1964 | 291 | 224 | 273 | 187 | 232 |
1963 | 266 | 218 | 260 | 293 | 342 |
Légende : les dix valeurs les plus importantes sont surlignées en rouge et les dix plus basses en bleu. L’intensité des couleurs offre une indication du rang de la valeur. |
1 La normale de 1981 à 2010 est la référence dans ce texte, à moins d’indication contraire. |