Les précipitations acides au Québec :
État de la situation (1996)
Depuis la fin des années 1970, le phénomène des précipitations acides a
préoccupé la population et les gouvernements de manière grandissante. Divers
programmes de réduction des émissions à l'origine du phénomène ont été
instaurés. Au Ministère, des montants significatifs ont été investis
depuis le début des années 1980, soit environ une dizaine de millions de dollars, afin
de comprendre et d'évaluer l'ampleur du phénomène. Une quinzaine d'années environ se
sont maintenant écoulées depuis la mise en place des réseaux de surveillance de la
qualité des précipitations; des programmes sévères de contrôle de la qualité de ces
données ont permis d'obtenir des données fiables. On dispose maintenant d'informations
permettant de mieux quantifier le problème et ses impacts sur l'environnement.
Un rapport multisectoriel ayant pour objectif de présenter un état de situation sur
les précipitations acides et leurs impacts sur les milieux a été rédigé par la
Direction du milieu atmosphérique, la Direction des écosystèmes aquatiques, le Service
de la qualité de l'atmosphère (Direction des politiques du secteur industriel) et la
Direction de la recherche au
ministère des Ressources
naturelles et de la Faune; ce rapport est basé sur les données prélevées par le
Ministère et le MRNF.
Rappelons que le phénomène des précipitations acides résulte de l'émission, du
transport et de la transformation de substances acidifiantes telles que le dioxyde de
soufre (SO2) et les oxydes d'azote (NOx). Bien que le phénomène se
manifeste lors de précipitations, les retombées sèches (gazeuses ou particulaires)
contribuent souvent de manière importante à l'acidification du milieu.
Les liens qui suivent permettent d'accéder à une synthèse de
l'information contenue dans le rapport d'évaluation que viennent de publier conjointement
le Ministère et le MRNF :
- Rapport d'évaluation multisectoriel
* Vous devez disposer de Acrobat
Reader pour
visionner des documents PDF
|