Les précipitations acides au Québec :
État de la situation (1996)
Une deuxième étape pour le Canada
Malgré les efforts de réduction prévus et compte tenu des impacts négatifs encore
à prévoir, l'ensemble des ministres de l'Énergie et de l'Environnement des provinces
canadiennes, à l'exception du Québec, en venait, en novembre 1994, à un accord pour la
mise au point d'une stratégie à long terme relativement au problème des précipitations
acides. Ils acceptaient, par une déclaration d'intention, de définir la façon dont
devraient être gérées les émissions pour la période après 2000, le programme devant
être élaboré pour 1997.
Il n'y a pas abandon de l'approche actuelle fondée sur des limites d'émission mais on
introduit la notion des impacts des précipitations acides sur l'environnement. Plus
précisément, l'accord stipule :
«This strategy will address the need for further emission reductions within
Canada as well as the need for further emission reductions in the United States for those
sources and pollutants that result in continuing negative impacts from acid deposition in
Canada.»
«They agree to formulate and cooperate in measures which will contribute to mitigation
of the negative impacts from sulphur dioxide (SO2) émissions.»
Malgré le fait qu'il n'ait pas signé l'accord, le Québec a fait part dès le début
des travaux, de son intérêt pour une stratégie orientée sur la charge sur
l'environnement, la stratégie devant être fondée sur les besoins environnementaux, car
les réductions d'émission réalisées actuellement n'ont pas réglé le problème sur
l'ensemble du territoire du Québec méridional.
Les travaux du comité évoluent correctement et sont orientés sur la modélisation et
les charges critiques. Cette orientation appelle une stratégie qui devra éventuellement
s'orienter vers les sources responsables des dommages à l'environnement.
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