Les particules ultrafines (PM0,1) sont des aérosols liquides ou solides ayant un diamètre aérodynamique égal ou inférieur à 100 nanomètres (nm). Leur composition chimique est semblable à celle des PM2,5, mais dans des proportions différentes.
Les PM0,1 ne représentent qu’une infime portion de la masse de l’ensemble des particules se retrouvant dans l’air, mais elles représentent plus de 85-90 % du nombre total de particules (Solomon, 2012).
Les PM0,1 ont une origine tant naturelle qu’anthropique. Elles peuvent être émises directement dans l’atmosphère ou bien être le résultat de différents processus de formation secondaire. Ces processus, qui incluent la nucléation, la condensation et la coagulation, sont grandement influencés par les conditions météorologiques.
Les émissions anthropiques directes de PM0,1 proviennent essentiellement de tout processus de combustion, dont les moteurs à diesel qui sont la source principale. Les activités humaines, comme les industries et le transport, sont aussi des sources importantes de précurseurs à la formation secondaire de PM0,1, dont les NOx, le CO, le SO2 et plusieurs composés organiques (Solomon, 2012).
Le Règlement sur l’assainissement de l’atmosphère (MELCC, 2022a) ne prescrit pas de norme de qualité de l’atmosphère pour les PM0,1.
Les concentrations de PM0,1 sont généralement rapportées en particules par centimètre cube (part./cm3), contrairement aux concentrations des autres particules qui sont rapportées en microgrammes par mètre cube (µg/m3).
L’analyse des particules ultrafines dans l’air ambiant s’effectue par un appareil qui permet le comptage optique de chacune des particules individuelles. Au préalable, la taille des particules est augmentée artificiellement par condensation avec de l’eau afin de permettre à l’appareil de les détecter.