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Les halocarburesUne réglementation environnementale pour mieux encadrer la gestion des halocarbures Le 6 juillet 2023 a marqué l’entrée en vigueur du Règlement modifiant le Règlement sur les halocarbures (PDF, 337 ko). Les modifications effectuées apportent des clarifications et permettent d’harmoniser le Règlement avec le Règlement fédéral sur les halocarbures (2022). Une version administrative du Règlement (PDF, 292 ko) est disponible ici. À noter que cette version n’a aucune valeur légale.
Le Règlement sur les halocarbures vise à réduire l’émission d’halocarbures dans l’atmosphère afin d’assurer la protection de la couche d’ozone et de minimiser l’accroissement de l’effet de serre.
Les halocarbures sont des composés halogénés synthétiques, c’est-à-dire qu’ils sont produits par l’homme et non par la nature. Ils regroupent des substances appauvrissant la couche d’ozone (SACO), soit :
Ils regroupent aussi les substances de remplacement des SACO, soit :
Les problématiques environnementales en cause Les halocarbures contribuent principalement à l’appauvrissement de la couche d’ozone et aux changements climatiques. Les SACO sont des substances relativement stables, ce qui leur permet de migrer vers la stratosphère. Les éléments de chlore et de brome qu’elles contiennent participent à des réactions photochimiques avec l’ozone stratosphérique qui compromettent la régénération de ce dernier. La capacité de rétention de la chaleur des SACO est parmi les plus élevées. En effet, elle est de plusieurs milliers de fois supérieure à celle du principal gaz à effet de serre (GES), le dioxyde de carbone (CO2). De plus, les SACO présentent une très longue durée de vie. Leur émission contribuant à amplifier l’effet de serre naturel, elle est à la source du phénomène des changements climatiques. Par exemple, l’émission d’une tonne de SACO à l’échelle de la planète peut équivaloir, selon le type de SACO émis, à 1 000 tonnes de CO2 et plus. Les SACO ont donc une grande influence sur la température de l’atmosphère, le régime des pluies de certaines régions du globe et les courants marins. Elles affectent notamment le rendement des cultures agricoles. Les substances utilisées pour remplacer les SACO, soit les HFC et les PFC, n’ont, quant à elles, aucun effet sur la couche d’ozone. Elles constituent néanmoins des GES et certaines d’entre elles présentent un potentiel de réchauffement très élevé. C’est pourquoi ces deux types de substances sont visés par le protocole de Kyoto. Le tableau ci-dessous illustre le potentiel d’appauvrissement de la couche d’ozone et le potentiel de réchauffement planétaire des halocarbures les plus utilisés. Une liste non-exhaustive est incluse dans le Règlement. Potentiel d’appauvrissement de la couche d’ozone et de réchauffement planétaire des principaux halocarbures utilisés
(1) Le potentiel est établi relativement au CFC-11, qui a
une valeur de 1 par définition. Où sont utilisés les halocarbures? Les halocarbures sont principalement utilisés dans les secteurs d’activités suivants :
Les mesures du Règlement sur les halocarbures visent principalement les trois premiers secteurs. Les principales mesures réglementaires encadrant les halocarbures L’ensemble des dispositions du Règlement permet d’assurer une meilleure gestion des halocarbures au Québec. Ainsi, le Règlement sur les halocarbures :
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