Les particules respirables (PM10) désignent les aérosols en suspension dans l’air sous forme solide ou liquide possédant un diamètre aérodynamique égal ou inférieur à 10 µm.
Les PM10 peuvent provenir de sources anthropiques d’émission primaire ou être le résultat de réactions de formation secondaire à partir de contaminants précurseurs, comme les NOx et le SO2 (USEPA, 2022f).
Au Québec en 2019, les particules respirables ont été émises principalement par la mise en suspension de poussières (82,0 %), l’agriculture (6,2 %), le chauffage au bois (5,0 %), les industries (2,8 %) et les transports (1,9 %) (MELCCFP, 2022).
L’effet des PM10 sur la santé dépend de la concentration à laquelle elles se retrouvent dans l’air, mais aussi de leur composition chimique, comme leur teneur en métaux et autres composés toxiques.
Comme leur nom l’indique, les particules respirables sont reconnues pour pénétrer profondément dans le système respiratoire, où elles peuvent parfois incorporer la circulation sanguine. Ces particules peuvent aggraver les symptômes de certains problèmes respiratoires, en plus de causer de la toux, des irritations des voies respiratoires, de la difficulté à respirer et de l’asthme, surtout chez les jeunes enfants et les personnes plus vulnérables (USEPA, 2022f).
Le Règlement sur l’assainissement de l’atmosphère (MELCC, 2022a) ne prescrit pas de norme de qualité de l’atmosphère pour les PM10. Les niveaux de PM10 sont généralement limités par l’application des normes sur les PM2,5 et des PST.
L’échantillonnage des particules respirables (PM10) nécessite un échantillonneur à haut débit, aussi appelé « Hi-Vol », muni d’une tête sélective afin de ne permettre qu’aux particules de taille égale ou inférieure à 10 µm d’être prélevées. Les particules sont collectées sur un filtre pendant 24 heures à un débit connu. Après l’échantillonnage, les filtres sont envoyés au laboratoire pour être pesés.