Dioxyde d’azote -
Contaminants
atmosphériques
Description
et propriétés
Le dioxyde d’azote (NO2) est un gaz irritant généré par tous les processus de combustion. Il est un des constituants du smog et l’un des principaux contaminants précurseurs des PM2,5 et de l’O3. À température élevée, l’azote et l’oxygène présents dans l’air se combinent pour former du monoxyde d’azote (NO), ce dernier étant partiellement oxydé en NO2 dans l’atmosphère. Ces deux substances, le NO2 et le NO, sont les principaux composés de la famille des oxydes d’azote (NOx). Par la suite, le NO2
réagit avec
l’eau présente
dans
l’atmosphère
pour former des
nitrates (NO3-) sous forme liquide ou solide. Les NO3- contribuent fortement à l’acidification des précipitations.
Origine
Au Québec en
2019, les NOx
étaient émis
principalement
par le secteur
du transport
(68,6 %), le
secteur
industriel
(21,0 %) et la
combustion non
industrielle
(5,3 %)
(MELCCFP, 2022).
Le NO2 est donc
un bon
indicateur des
émissions des
véhicules et
c’est la raison
pour laquelle la
majorité des
stations où il
est mesuré sont
situées en
milieu urbain.
Effets
Le NO
2
peut irriter les
poumons,
provoquer une
inflammation des
voies
respiratoires,
une diminution
de la capacité
pulmonaire et de
la toux, en plus
de diminuer la
résistance des
voies
respiratoires
aux infections.
Les personnes
asthmatiques
sont les plus
sensibles au NO
2
(USEPA, 2022b).
Norme
Le Règlement sur l’assainissement de l’atmosphère (MELCC, 2022a) prescrit les normes de qualité de l’atmosphère suivantes pour le dioxyde d’azote :
- 220 ppb (414 μg/m3) pour une période d’une (1) heure;
- 110 ppb (207 μg/m3) pour une période de 24 heures;
- 55 ppb (103 μg/m3) pour une période d’un an.
Principe de
mesure
La mesure de la
concentration de
NO
2
est basée sur le
principe de
chimiluminescence,
soit la
production
d’énergie sous
forme de lumière
résultant d’une
réaction
chimique.
D’abord, un
échantillon
d’air est aspiré
vers une chambre
de réaction où
est injecté de
l’ozone. Le NO
dans
l’échantillon
réagit avec
l’ozone, puis
une quantité de
lumière
proportionnelle
à la quantité de
NO est émise,
permettant de
déterminer la
concentration de
NO.
L’échantillon
passe ensuite
vers le
convertisseur
pour que le NO
2
soit réduit en
NO, puis il
retourne dans la
chambre de
réaction. De
l’ozone est de
nouveau injecté,
puis on mesure
la concentration
de NO
x
en fonction de
l’intensité
lumineuse de la
réaction
chimique. Pour
obtenir la
concentration de
NO
2,
la concentration
de NO est
soustraite de
celle des NO
x.
À consulter
aussi
Références
bibliographiques