Les aventures de Rafale

La prise en compte des principes de développement durable

Tableau de prise en compte des principes de développement durable (à l’étape numéro 6)

Voici les principes de développement durable qui seront pris en compte afin de choisir la meilleure solution pour faire face à la perte de blé. La meilleure solution est celle qui obtiendra le plus grand nombre de feux verts au total général.

Ah, d’accord! Ainsi, les feux jaunes et rouges signifient que l’option ne respecte pas tout à fait le principe de développement durable.

Bravo! Tu as bien compris.

Scénario 1. Semer une variété de blé biologique résistante à la maladie : la fusariose de l’épi.

Scénario 2. Abandonner le blé et cultiver une autre céréale non sensible à la fusariose de l’épi selon les méthodes traditionnelles (non biologiques).

Scénario 3. Appliquer un produit chimique (fongicide) en prévention pour limiter l’infection du blé par le champignon responsable de la fusariose de l’épi.

Question		Scénario 1	Scénario 2	Scénario 3
Question 1 La solution risque-t-elle de mettre en danger la santé des consommateurs de blé et les producteurs de blé?		La culture de la variété de blé biologique ne requiert pas de pesticides. Elle est plus sécuritaire pour la santé des consommateurs et des producteurs.	Les herbicides, qui sont moins risqués que les fongicides, sont des pesticides qui peuvent tout de même être dangereux pour la santé des consommateurs et des producteurs.	L’application de fongicides peut avoir des effets néfastes sur la santé de celui qui l’applique et sur celle des consommateurs.
	Principe de santé et qualité de vie
Question 2 Les risques de cette solution sont-ils bien connus et envisagés?		Les risques de cette solution sont bien connus, puisque certaines régions du Québec cultivent déjà des céréales sans pesticides.	Les effets des herbicides sur le soya sont bien connus par les producteurs, car il s’agit d’une pratique largement répandue.	L’utilisation répétitive de pesticides (fongicides) peut avoir des conséquences sur la santé et sur l’environnement encore inconnues.
	Principe d’accès au savoir
	Principe de précaution
Question 3 La solution aura-t-elle des impacts négatifs sur l’environnement en général (qualité de l’air, production de gaz à effet de serre, contamination des sols, etc.)		La culture d’une variété de blé biologique résistante à la maladie respecte les normes environnementales. Les impacts sur l’environnement sont minimes.	Si les herbicides sont bien utilisés, ce scénario respecte les normes environnementales et permet d’en limiter les impacts.	L’application de fongicides nécessite des passages supplémentaires dans les champs, ce qui augmente l’émission de GES. Le risque environnemental est présent, en plus de l’impact même des fongicides.
	Principes de protection de l’environnement
Question 4 La solution risque-t-elle de menacer la diversité biologique du Québec en termes de qualité ou de quantité?		La culture du blé biologique ne fait pas appel aux organismes génétiquement modifiés (OGM) ni aux pesticides, ce qui limite ses impacts sur la diversité biologique.	Beaucoup de variétés de soya sont génétiquement modifiées, ce qui a un impact sur la diversité biologique.	Les conséquences des fongicides peuvent avoir des répercussions sur d’autres organismes vivants (animaux, insectes).
	Principe de préservation de la biodiversité
Question 5 La solution sera-t-elle économiquement bénéfique pour les producteurs de blé du Québec? (Ex. : Les coûts de la solution seront-ils minimes?)		Le producteur de blé biologique recevra une prime, ce qui lui permettra de faire plus de bénéfices qu’avec les autres céréales ou légumineuses.	Le soya croît bien à des températures élevées. Il peut donc pousser en grande quantité, ce qui permettra aux producteurs de faire plus d’argent.	Le rendement des récoltes pourrait augmenter avec l’application de fongicides, mais pas s’ils sont mal utilisés. De plus, le producteur devra débourser un montant pour l’achat de ces fongicides.
	Principe de l’efficacité économique
Question 6 La solution profitera-t-elle économiquement aux consommateurs de blé? (Ex. : Le blé sera aussi cher ou moins cher pour les acheteurs.)		Le blé biologique coûte plus cher au consommateur que le blé traditionnel.	Puisqu’on le remplace par le soya, le blé se fera plus rare dans les champs, ce qui pourrait influencer son prix à la hausse.	Si les fongicides sont mal utilisés, le blé pourrait quand même être contaminé par la fusariose. Le consommateur pourrait donc avoir à payer plus cher son blé en raison de l’utilisation des fongicides, et ce, sans raison ni gain de qualité.
	Principe de l’efficacité économique
Nombre total		5	2	0
		1	4	4
		0	0	2

Grande gagnante : La variété de blé biologique résistante à la fusariose.

Publication : octobre 2018