Les aventures de Rafale
Visite d’une station de surveillance de la qualité de l’air
Magma, Rafale,
nous sommes
arrivés à
destination!
C’est dans cette
bâtisse que les
spécialistes
recueillent des
données sur
l’air et le
climat?
Non, ici, ce
sont les bureaux
des techniciens
et les entrepôts
pour les
véhicules et le
matériel
nécessaire à
l’entretien et à
la réparation
des instruments.
Tiens, voilà mon
ami Christian.
Christian : Bonjour Robert! Salut les jeunes! Super, votre projet pour Expo-sciences! Deux techniciens du réseau de surveillance de la qualité de l’air doivent aller vérifier l’équipement d’une station aujourd’hui. Alors, on va les accompagner.
Cette station n’est pas très loin d’ici. Vous aurez la chance de voir l’intérieur de la station et les instruments qui récoltent les données.
C’est super
gentil! Ça va
nous permettre
de comprendre
comment ça
fonctionne.
Est-ce qu’on
peut prendre des
photos?
Christian : Sans problème! En passant, savez-vous que le Réseau de surveillance de la qualité de l’air du Québec a été créé en 1970? Actuellement, ce réseau comprend 67 stations réparties dans 57 municipalités du Québec.
Ça fait beaucoup
de stations à
inspecter pour
les techniciens!
On arrive
bientôt?
Christian : Nous y sommes!
Comme
j’ai un problème
d’asthme, je
trouve rassurant
de savoir qu’on
évalue la
qualité de l’air
qu’on respire.
On mesure quoi,
au juste?
Christian : Grâce à ce réseau de stations, on collecte des millions de données par année sur différents polluants, comme les particules fines, l’ozone, les oxydes d’azote et de souffre et le monoxyde de carbone, pour déterminer si des contaminants sont présents dans l'air. On essaie de savoir s’ils sont de source naturelle ou s’ils sont engendrés par l’activité humaine. On peut donc détecter les problèmes potentiels et intervenir rapidement lorsque c’est nécessaire.
Vous voulez dire
qu’il existe des
contaminants de
source
naturelle?
Est-ce que vous
pouvez nous en
donner des
exemples?
Christian : Bien sûr! Par exemple, les feux de forêts sont une grande source de contaminants, notamment des particules et du monoxyde de carbone.
Si je me
rappelle bien
les techniques
utilisées, on
peut effectuer
deux types de
mesures :
- des mesures en continu;
- des mesures à intervalles réguliers.
Christian : Exact! Tu as une bonne mémoire, Robert! Dans le premier cas, l’air est mesuré en continu par un instrument. Une valeur moyenne est produite toutes les minutes dans le cas des polluants gazeux et toutes les heures dans le cas des particules fines. Dans le second cas, des échantillons sont prélevés sur des périodes relativement longues, le plus souvent 24 heures, selon un calendrier prédéterminé.
C’est un peu
compliqué, tout
ça!
Non, ce n’est
pas compliqué;
c’est juste que
vous n’êtes pas
encore familiers
avec le
vocabulaire
technique. Après
quelques
semaines de
travail sur
votre projet
(lectures, plan
du kiosque,
production du
matériel pour
présenter le
sujet, etc.),
vous allez
devenir aussi
bons que
Christian!
Christian : Je suis entièrement d’accord avec Robert, les amis! Vous devez juste vous donner le temps d’apprendre. Et d’habitude, les jeunes apprennent vite!
Ah! Ça c’est
vrai, on apprend
vite!
Rappelle-toi,
Magma, oncle
Robert t’a
expliqué le
fonctionnement
de sa caméra et,
maintenant, tu
connais plus de
trucs que lui
sur cet
appareil!
Vous êtes nés
avec la
technologie!
Dans le fond,
vous avez
beaucoup plus
d’habiletés pour
les sciences et
la technologie
que vous ne le
pensez. C’est
juste que,
parfois, il faut
travailler un
peu plus fort.
Alors, on va
travailler très
fort et gagner
le premier prix
à cette
Expo-sciences!
Christian :
Allons jeter un
coup d’œil à une
station pour
discuter avec
Martin, l’un des
techniciens, et
pour voir les
instruments qui
sont à
l’extérieur et à
l’intérieur.