Les aventures de Rafale

Québec – Pluies abondantes et gestion des eaux

 

Nous sommes enfin arrivés à Québec et il pleut des cordes! Nous attendons à la gare d’autobus qu’on annonce notre départ pour Sept-Îles, notre prochaine destination.

Il pleut tellement qu’on voit à peine dehors.

Avec les changements climatiques, les épisodes de forte pluie seront plus fréquents et plus intenses.

C’est d’ailleurs un problème dans certaines villes comme Québec. Dans certains secteurs de la ville, ça déborde de partout! L’eau de pluie peut même refouler jusque dans le sous-sol des maisons!

Vraiment! Pourquoi?

Eh bien, les infrastructures n’ont pas été conçues pour recueillir autant d’eau aussi rapidement! Elles ne sont donc pas tellement adaptées aux nouvelles réalités climatiques. Quand il pleut beaucoup en peu de temps, les canalisations et le système de gestion des eaux de pluie peuvent déborder. Au bout du compte, les installations se brisent ou s’usent plus vite, ce qui peut causer de gros dégâts!

La ville ne pourrait-elle pas adapter son réseau de gestion des eaux pluviales aux nouvelles conditions climatiques?

Rafale, je t’invite à faire quelques recherches à ce sujet sur mon téléphone intelligent.

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Voici! Pour prévenir ces problèmes, on peut penser à s’adapter aux changements climatiques à chaque stade du cycle de vie de l’infrastructure. Par exemple, avant de la construire, on peut choisir son emplacement avec plus de précautions. Pendant sa construction, on peut choisir un type de matériel plus résistant et, après sa construction, on peut repenser son programme d’entretien afin de prévenir les bris.

C’est logique!

On peut aussi remplacer les surfaces asphaltées, qui sont imperméables, par des matériaux qui laissent circuler l’eau dans le sol.

Ou encore par des espaces verts, comme des parcs ou des fossés végétalisés, qui absorbent une grande partie de l’eau de pluie, plutôt que de la laisser ruisseler jusque dans les conduites. On minimise donc le risque que les infrastructures débordent!

Les toits verts, qui sont en quelque sorte des toits sur lesquels on plante des végétaux, peuvent aussi contribuer à absorber l’eau de pluie!

En plus, la végétation des milieux naturels ou aménagés filtre l’eau et améliore sa qualité.

Oui, et en végétalisant la ville, on y préserve la fraîcheur et on évite de créer des îlots de chaleur, comme on en a parlé à Montréal! La végétalisation comporte donc bien des avantages pour les villes et pour nous, qui aimons jouer dans les parcs et découvrir la faune et la flore urbaines!

À ce moment, une voix dans les haut-parleurs nous a annoncé le début de l’embarquement pour Sept-Îles. Nous resterons quelques jours chez Marc, l’ami de Mélodie, qui est géologue.


La Sarre – Sécheresse Sept-Îles – Érosion côtière