Les aventures de Rafale

Fyto : Poséidon, dieu de la mer

 

L'eau

Fyto

Fyto Salut! Je suis Poséidon, dieu tout-puissant de la mer. Fonceur et aventurier dans l’âme, je n’ai peur de rien et je sais comment m’imposer. Bref, je suis à l’image de l’élément que je représente : l’eau. Je suis ici pour vous présenter une forme d’énergie renouvelable qui a fait son chemin au Québec et qui produit actuellement environ 43 000 mégawatts, soit 97% des besoins en électricité des Québécois. J’ai nommé : l’hydroélectricité.

Fyto Depuis la fin du 19e siècle, les Québécois utilisent la force hydraulique des fleuves, des rivières et des chutes d’eau pour générer de l’énergie électrique, ce que je trouve particulièrement ingénieux. Pour y arriver, ils ont construit des barrages pour retenir l’eau des lacs et des rivières dans des réservoirs qui vont ensuite la rediriger vers des turbines. Grâce à la force de l’eau, ces turbines activent des génératrices qui produisent alors de l’électricité, sans émettre de chaleur ou de gaz nocifs pour l’environnement. Les ressources hydrauliques non développées sont encore importantes. En ce sens, le gouvernement du Québec lancera prochainement de grands projets hydroélectriques totalisant 4 500 mégawatts, ce qui permettra d’exporter de l’électricité et de faire des profits.

Barrage Daniel-Johnson
Crédits © Ève Lavictoire – Le Québec en images
Le barrage Daniel-Johnson, aussi appelé Manic-5, est situé à 210 km au nord de Baie-Comeau. Le barrage est une structure en béton de 214 mètres de hauteur sur 1314 mètres de longueur.

Outre les barrages hydroélectriques, qui vont se multiplier dans les prochaines années, les cours d’eau québécois servent aussi en ce moment à tester une nouvelle technologie. En effet, deux hydroliennes ont été installées sous l’eau près du Vieux Port de Montréal en septembre 2010. Leur rendement énergétique pourra produire assez d’électricité pour alimenter 750 maisons.

Robin Est-ce que les hydroliennes ont un quelconque lien avec les éoliennes, Poséidon?

Fyto On ne peut rien te cacher, Éole! C’est un peu le même principe que les éoliennes, sauf qu’au lieu d’être en altitude, les hydroliennes se trouvent sous l’eau, et sont alimentées par les courants. Elles ressemblent à des moteurs d’avion. En tournant, les hélices produisent de l’électricité. Des spécialistes craignent toutefois que leur utilisation puisse nuire aux écosystèmes aquatiques, aux plantes et aux poissons, ce pourquoi des caméras ont été installées sur celles-ci. L’année de mise à l’essai permettra de s’assurer que le fonctionnement des hydroliennes n’a pas d’effets négatifs sur la faune aquatique. Si le projet expérimental fonctionne bien, les gouvernements en implanteront certainement d’autres ailleurs au Québec et au Canada. On estime que les fleuves et les rivières du Canada ont la capacité d’alimenter 40 000 hydroliennes!

Le triomphe

Fermeture du rideau. Les applaudissements suivent, convaincus et puissants. On salue l’audace et le caractère innovateur de ma pièce environnementale. Des « Bravo! » et « Génial! » s’échappent des spectateurs. Je suis très fier de mes amis, qui ont performé comme jamais lors de la représentation. Tous ensemble, on revient sur scène pour saluer notre public, une dernière fois. J’ai adoré être metteur en scène et acteur et je compte bien répéter l’expérience l’an prochain. J’ai toute l’année devant moi pour imaginer un autre concept!


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