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25 ans d'assainissement des eaux usées industrielles au Québec : un bilan (suite)Chapitre 1 : Les interventions visant l'assainissement des eaux usées industrielles
Avant-proposLa Direction générale des politiques du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs possède, entre autres parmi ses mandats, la responsabilité de produire des bilans des rejets ou des états de la situation environnementale dans divers secteurs industriels. En conséquence, le Service de l'assainissement des eaux de la Direction des politiques du secteur industriel a dressé un état de la situation de l'assainissement des eaux usées industrielles au Québec pour l'année 1995. Ce rapport est basé sur les données et l'information se trouvant à la disposition du Ministère et recueillies, en partie, auprès des directions régionales. Il a été rédigé en 1997-1998 et son contenu reflète linformation disponible à ce moment là. SommaireDepuis les années 1970, diverses mesures ont été mises en uvre au Québec en vue dassainir les eaux usées industrielles. Les interventions les plus significatives ont consisté en ladoption de règlements applicables à deux secteurs industriels majeurs celui des pâtes et papiers et celui du raffinage du pétrole , en la parution d'une directive dans le secteur minier et en la réalisation de programmes dintervention spécifiques, soit le Programme dassainissement des eaux du Québec (PAEQ) à partir de 1978 et, à compter de 1988, le Plan daction Saint-Laurent (PASL) s'adressant plus particulièrement à une cinquantaine d'établissements industriels. À la suite de ces diverses interventions, le ministère de lEnvironnement a entrepris de dresser un état de la situation de lassainissement des eaux usées industrielles pour lannée 1995. Chacun des principaux secteurs industriels représentés au Québec fait lobjet dune description des travaux dassainissement réalisés (mesures de prévention de la pollution, prétraitements et traitements) et dune appréciation de létat davancement de ces travaux. Au milieu des années 1990, on dénombre au Québec environ 15 000 établissements industriels et manufacturiers, dont le quart est localisé sur le territoire de la Communauté urbaine de Montréal (CUM). Parmi ces 15 000 industries, on en identifie environ 2100 dont les rejets deaux usées sont jugés significatifs par rapport à leur potentiel de contamination de lenvironnement qui peut sexercer soit de façon directe : 500 établissements rejetant leurs effluents dans lenvironnement (« hors réseau »), soit de façon indirecte : 1600 établissements déversant leurs effluents dans un réseau dégout municipal. Environ 800 de ces 2100 industries sont localisées sur le territoire de la CUM et déversent leurs effluents dans le réseau dégout de la CUM, tandis que les 1300 autres sont réparties sur le reste du territoire québécois (800 raccordées au réseau dégout de diverses municipalités et 500 déversant leurs effluents « hors réseau »). À cela, il y a lieu dajouter 72 sites dexploitation minière qui se retrouvent principalement dans le Nord et le Nord-Ouest québécois, ce qui, au total, porte à environ 2170 le nombre d'industries au Québec dont les rejets d'eaux usées sont jugés significatifs. Pour les quelque 1300 industries « significatives » situées à lextérieur du territoire de la CUM, létat davancement des travaux dassainissement des eaux usées industrielles se présente, en 1995, de la façon suivante :
Quant aux 800 industries « significatives » établies sur le territoire de la CUM, lavancement des travaux dassainissement dans les divers secteurs industriels présente un portrait similaire, selon les données publiées, en 1992, par la CUM. De plus, en 1995, les effluents de toutes ces industries ont pu profiter dun traitement supplémentaire réalisé à la station dépuration de la CUM. Dans le cas des deux secteurs réglementés les pâtes et papiers et le raffinage du pétrole lévolution des rejets annuels de divers contaminants permet de constater une réduction substantielle de ces contaminants au cours des 15 à 20 dernières années. La conformité des rejets aux exigences réglementaires dans chacun de ces deux secteurs est également très satisfaisante en 1995. De son côté, le secteur minier présente durant la même année des taux de conformité élevés pour chacun des contaminants régis par la directive sur l'industrie minière. IntroductionDepuis le début des années 1970, les industries du Québec ont été obligées ou incitées à assainir leurs eaux usées en vertu de diverses obligations légales ou par la mise en uvre de programmes dintervention spécifiques. Deux décennies et demie plus tard, soit pour l’année 1995, le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs a entrepris de dresser un état de la situation de lassainissement des eaux usées industrielles qui vise à faire le point sur les interventions passées et à dégager certaines orientations pour le futur. Le premier chapitre du rapport est consacré à une revue des principales mesures qui ont favorisé lassainissement des eaux usées industrielles au Québec, tandis que le deuxième chapitre fournit un aperçu général de la problématique des eaux usées industrielles à laide de diverses statistiques. Finalement, le troisième chapitre présente pour chacun des principaux secteurs industriels en activité au Québec (pâtes et papiers, raffinage du pétrole, métallurgie primaire, chimie, transformation du métal, agro-alimentaire, textile, transformation du bois, mines) une description sommaire des mesures dassainissement qui y ont été appliquées, suivie dune évaluation de létat davancement des travaux dassainissement en date de 1995. Chapitre 1 - Les interventions visant lassainissement des eaux usées industriellesAu cours des quelque vingt-cinq dernières années, une gamme variée de moyens dintervention ont été mis en uvre au Québec dans le but dassainir les eaux usées industrielles. Ainsi, depuis 1972, la Loi sur la qualité de lenvironnement1 est en vigueur et prévoit des obligations pour limplantation dune nouvelle industrie, la réalisation de modifications dans une industrie existante ou encore linstallation déquipements de traitement des eaux usées. En vertu de cette loi, des règlements ont été adoptés pour régir plus spécifiquement les effluents de deux secteurs industriels majeurs, celui des pâtes et papiers ainsi que celui du raffinage du pétrole, et une directive ministérielle a été promulguée pour le secteur des mines. À léchelon municipal, des règlements ont été adoptés par la plupart des municipalités du Québec desservies par des réseaux dégout ainsi que par la Communauté urbaine de Montréal (CUM) afin de fixer certaines conditions au rejet deaux usées industrielles dans ces réseaux. La réalisation de lassainissement industriel dans les secteurs industriels non réglementés a toutefois connu un essor vraiment marqué lorsque le gouvernement du Québec, seul ou conjointement avec le gouvernement fédéral, a instauré des programmes spécifiques à cette fin. À compter de 1978, et ceci, jusqu'au début des années 1990, le Programme dassainissement des eaux du Québec (PAEQ) a permis une intervention systématique auprès de tous les établissements industriels existants situés à lextérieur de la CUM qui généraient des rejets problématiques deaux usées et nappartenaient ni aux deux secteurs réglementés, ni au secteur minier. La CUM, quant à elle, obtenait du ministère de lEnvironnement une délégation de pouvoir lui permettant dintervenir directement auprès des établissements industriels desservis par son système dégout. Dix ans plus tard, un programme conjoint fédéral-provincial, le Plan daction Saint-Laurent (PASL), a pris en quelque sorte la relève du PAEQ auprès d'une cinquantaine d'établissements industriels majeurs en sintéressant particulièrement aux substances toxiques persistantes présentes dans les effluents. Ce programme dune durée de cinq ans (1988-1993) se poursuit sous le nom de Saint-Laurent Vision 2000. Par ailleurs, dès 1988, le Ministère a commencé à développer un nouveau programme, le Programme de réduction des rejets industriels (PRRI), dont lobjectif est de réduire lensemble des rejets industriels, cest-à-dire les effluents, les émissions atmosphériques et les déchets, selon une approche intégrée et en accordant une attention particulière aux substances toxiques. La section IV.2 de la Loi sur la qualité de lenvironnement1 qui prévoit la délivrance dattestations dassainissement constitue lassise de ce programme qui sadresse à des établissements industriels majeurs appartenant à six secteurs industriels prioritaires : les pâtes et papiers, les mines, la métallurgie, la chimie organique (incluant le raffinage du pétrole), la chimie inorganique et le revêtement de surface métallique. Puisque la mise en uvre de ce programme est postérieure à 1995, date du présent état de la situation sur lassainissement des eaux usées industrielles, il nen sera plus question par la suite. Afin de compléter ce tour d'horizon, il convient de signaler un certain nombre de mesures gouvernementales relevant du niveau fédéral qui ont contribué, au cours des années, à contrôler directement ou indirectement les effluents industriels : la Loi sur les pêches, la Loi sur les ressources en eau du Canada, la Loi canadienne sur la protection de l'environnement ainsi que divers règlements. 1.1 Les obligations définies dans la Loi sur la qualité de lenvironnementDepuis 1972, en vertu de larticle 22 de la Loi sur la qualité de lenvironnement1, « nul ne peut ériger ou modifier une construction, entreprendre lexploitation dune industrie quelconque, lexercice dune activité ou lutilisation dun procédé industriel ni augmenter la production dun bien ou dun service sil est susceptible den résulter une émission, un dépôt, un dégagement ou un rejet de contaminants dans lenvironnement ou une modification de la qualité de lenvironnement, à moins dobtenir préalablement du ministre un certificat dautorisation ». En exigeant l’obtention d’un certificat d’autorisation préalablement à l’implantation ou à la mise en exploitation d’une industrie, le ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs veut sassurer que des dispositions appropriées sont prises afin de respecter les règlements existants, de minimiser les rejets de toute nature dans lenvironnement (eaux usées, émissions atmosphériques, déchets), de réaliser une gestion adéquate de ceux-ci ainsi que leur suivi et dune façon globale, d'atténuer les impacts environnementaux engendrés par les activités industrielles. La portée de larticle 22 est très large et, en labsence de règlements particuliers précisant les quantités de rejets admissibles ou dautres exigences spécifiques, le traitement des dossiers industriels est effectué cas par cas par le Ministère qui détermine ses exigences de façon ad hoc puis obtient du promoteur un engagement à respecter celles-ci, lequel engagement fait partie intégrante du certificat dautorisation. Larticle 32 concerne lobligation dobtenir une autorisation avant l'installation déquipements de traitement des eaux usées : « nul ne peut établir un aqueduc, une prise deau dalimentation, des appareils pour la purification de leau, ni procéder à lexécution de travaux dégout ou à linstallation de dispositifs pour le traitement des eaux usées avant den avoir soumis les plans et devis au ministre et davoir obtenu son autorisation1 ». De cette façon, le ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs peut sassurer que les équipements proposés seront en mesure de fournir les performances environnementales recherchées. Cet article a été largement utilisé dans le cas où des industries existantes se dotaient de système de prétraitement ou de traitement des eaux usées. Comme dans le cas de larticle 22, en labsence de réglementation spécifique pour encadrer la réalisation de ces équipements, le Ministère traite les dossiers cas par cas. En tout temps, une industrie est également soumise à larticle 20 qui prescrit une prohibition générale de rejeter un contaminant dans l'environnement « au-delà de la quantité ou de la concentration prévue par règlement du gouvernement » ou « susceptible de porter atteinte à la vie, à la santé, à la sécurité, au bien-être ou au confort de lêtre humain, de causer du dommage ou de porter autrement préjudice à la qualité du sol, à la végétation, à la faune ou aux biens1 ». Enfin, en vertu de l’article 25, le ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs peut ordonner au responsable dune source de contamination de cesser ou de limiter, selon les conditions quil impose, le rejet de ce contaminant. Cest une procédure dexception qui, en pratique, a été peu utilisée. 1.2 Les règlements et les directives découlant de la Loi sur la qualité de lenvironnement1.2.1 Le Règlement sur les fabriques de pâtes et papiersLes interventions du gouvernement du Québec auprès des fabriques de papiers ont commencé dès 1968 avec la parution dun document intitulé : Directives aux producteurs de pâtes et papiers. Cependant, les dates les plus marquantes ont été le 12 septembre 1979, date de ladoption du premier Règlement sur les fabriques de pâtes et papiers2, et le 16 septembre 1992, date de ladoption du second Règlement sur les fabriques de pâtes et papiers3. Les principaux éléments du premier règlement concernaient des normes relatives aux matières en suspension (MES), à la demande biochimique en oxygène (DBO5) dite de deuxième étape et au pH applicables aux nouvelles fabriques de pâtes et papiers. Les fabriques existantes ont été soumises, pour leur part, à une norme en MES à partir du 31 décembre 1983 tandis qu'en 1988, un décret a été promulgué pour leur imposer une norme sur la DBO5 (dite de première étape) en vigueur au plus tard le 31 décembre de la même année. Le premier Règlement sur les fabriques de pâtes et papiers prévoyait également des obligations portant sur la gestion des déchets, les émissions atmosphériques ainsi que des exigences de suivi des effluents et de production de rapports mensuels, ce qui a permis au Ministère de suivre précisément les quantités de rejets générées par ce secteur industriel et d'établir leur évolution au fil des années. Lentrée en vigueur du second règlement s'est échelonnée de l'automne 1992 jusquau 31 décembre 1996 de façon à remplacer progressivement le premier règlement. Ce nouveau règlement renforce les normes relatives à la DBO5 et aux MES, soumet toutes les fabriques nouvelles et existantes à des normes de pH, ajoute des limites de rejet pour les hydrocarbures, les dioxines et furannes chlorés, les biphényles polychlorés (BPC) et les composés halogénés adsorbables (COHA). Il exige également la non-toxicité des effluents finaux, soit ceux rejetés dans lenvironnement, et fixe des exigences de gestion ou des normes de rejets pour les eaux usées autres que celles de procédé : eaux sanitaires, eaux de lixiviation (en provenance des lieux denfouissement, des aires de stockage, dentreposage et de compostage) et eaux de lavage des gaz. La plupart des obligations existantes concernant la gestion des déchets et les émissions atmosphériques sont maintenues ou renforcées tandis que certaines exigences en matière de suivi des rejets sont précisées. Soulignons que les normes à respecter pour la DBO5, les MES et les COHA sont exprimées en kilogrammes par tonne de production et font lobjet dune limite quotidienne et dune limite moyenne établie sur 30 jours consécutifs. 1.2.2 Le Règlement sur les effluents liquides des raffineries de pétroleLes interventions du gouvernement du Québec auprès des raffineries de pétrole ont commencé dès le début des années 1970 puis le Règlement sur les effluents liquides des raffineries de pétrole4 a été adopté le 9 novembre 1977. Ce règlement édicte des normes qui sappliquent aux eaux de procédé des raffineries et qui sont relatives aux huiles et graisses, aux phénols, aux sulfures, à lazote ammoniacal, aux matières en suspension et au pH. Ces normes sont différentes selon quil sagit dune raffinerie existante ou dune nouvelle raffinerie. Elles sont exprimées en kilogrammes par 1000 barils de pétrole brut traité et, pour chacun des paramètres réglementés, trois limites sont fixées, à savoir une limite mensuelle, une limite quotidienne et une limite maximale quotidienne. Le règlement prévoit également des normes relatives aux huiles et graisses, aux phénols et aux matières volatiles en suspension qui sappliquent spécifiquement aux eaux pluviales. Le règlement oblige de plus chaque raffinerie à enregistrer quotidiennement le débit et le pH de ses effluents, à mesurer chaque semaine, pendant trois jours non consécutifs, les paramètres réglementés et à faire rapport au Ministère une fois par mois relativement à ses rejets. 1.2.3 La directive sur lindustrie minière (D019)Historiquement, le Ministère - à lépoque les Services de protection de l'environnement - sest préoccupé du secteur minier à partir du début des années 1970 en participant, conjointement avec le gouvernement fédéral, à lobtention de données sur les effluents miniers qui conduisirent à ladoption dun règlement fédéral en 1977. Comme cette réglementation ne visait pas les mines dor et quau Québec ce sous-secteur représentait environ 40 % de lactivité minière, le Québec a décidé délaborer ses propres lignes directrices. La première version de la Directive 019 sur lindustrie minière a été publiée à titre préliminaire en 1982, pour finalement entrer officiellement en vigueur en 19895. Les exigences de la Directive 019 ont été élaborées à partir des normes du règlement fédéral et des normes ontariennes. Elles fixent des limites sur le pH ainsi que sur les concentrations des matières en suspension, des hydrocarbures et de divers métaux (arsenic, cuivre, nickel, plomb, zinc, fer); des exigences sur les cyanures ont été ajoutées pour couvrir le sous-secteur des mines dor. De plus, l'absence de toxicité aiguë à l'effluent final est exigée. Des prescriptions relatives au suivi des effluents viennent compléter ces exigences. La Directive 019 ne constitue pas un texte réglementaire. Il s'agit d'un document d'orientation qui précise les attentes et les exigences du Ministère en ce qui concerne les projets d'exploitation minière. Dans les faits, depuis 1982, le Ministère se base sur cette directive pour délivrer les certificats d'autorisation prévus à l'article 22 de la Loi sur la qualité de l'environnement1 ou émettre des ordonnances dans le secteur minier. 1.2.4 Les autres directives ministériellesDepuis le milieu des années 1970, le Ministère sest doté de codes de pratique et de directives dans plusieurs autres secteurs industriels (industrie laitière, industrie des produits de la viande, industrie des textiles, secteur de la finition métallique des surfaces). Ces documents fournissent certaines données de référence sur lesquelles le Ministère peut sappuyer pour délivrer les certificats d'autorisation prévus à l'article 22 de la Loi sur la qualité de l'environnement1. Ces documents sont progressivement remplacés par des guides techniques sectoriels dans divers domaines (industrie de la transformation du lait6, industrie de l'abattage animal7, industrie de la transformation des pommes de terre8). 1.3 La réglementation municipaleDès le début des années 1980, et ceci, dans le cadre du PAEQ, les municipalités participantes au programme ont été incitées à se doter dune réglementation municipale visant à contrôler les rejets non domestiques, et notamment ceux dorigine industrielle, dans leurs réseaux dégout. Par cette réglementation, les municipalités se sont données le pouvoir dintervenir auprès des industries qui rejetteraient des contaminants susceptibles de perturber le fonctionnement des systèmes dépuration municipaux ou encore de contaminer les eaux de surface du territoire municipal notamment lorsque les eaux usées municipales seraient traitées. À part quelques rares exceptions, les municipalités qui ont participé au PAEQ ont adopté une telle réglementation de même que la CUM dont le Règlement 87 est entré en vigueur en 19869 (voir section 3.11). À cette fin, le Ministère a soumis un projet de règlement-type à chaque municipalité qui, en vertu de lentente dassainissement signée avec le gouvernement, sengageait à adopter un règlement municipal comportant au minimum les mêmes exigences. Tel que cela est indiqué à la section suivante, les normes et autres dispositions inscrites dans ce projet de règlement ont été largement utilisées dans le PAEQ comme références pour établir la pertinence dune intervention auprès des établissements industriels ainsi que le niveau de lintervention requise. Ces normes fixent des valeurs limites de concentration pour une vingtaine de paramètres, notamment des métaux toxiques; les valeurs diffèrent selon quil sagit dun rejet dans un égout aboutissant dans une station dépuration (égout domestique ou unitaire) ou directement dans lenvironnement (égout pluvial). |
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