Les aventures de Rafale
Suivi du Saint-Laurent
Professeur : Bonjour tout le monde! Comme vous le savez, c’est la présentation de vos exposés oraux aujourd’hui. Vous deviez accompagner quelqu’un sur son lieu de travail pour faire découvrir à la classe différents métiers. Rafale, c’est à toi de briser la glace!
Salut! Moi, j’ai choisi d’accompagner Sylvie, une technicienne du Ministère. Elle travaille à la Direction du suivi de l’état de l’environnement et son mandat est de documenter la qualité bactériologique de sites potentiels de baignade dans le fleuve Saint-Laurent. Le but est de vérifier si la qualité de l’eau est suffisamment bonne pour permettre la baignade et l’ouverture au public de certains de ces sites. Même si une partie de son travail se fait dans un bureau, elle doit aussi aller sur le terrain pour prélever des échantillons d’eau.
Je l’ai accompagnée sur le terrain. Pour faire les prélèvements, nous nous sommes promenés en bateau sur le fleuve. Pourquoi? Parce que les échantillons sont recueillis non seulement sur des sites qui se trouvent sur les rives, mais aussi sur de petites îles qui parsèment le fleuve. Et qui dit île, dit bateau!
Je n’ai suivi Sylvie qu’une journée, mais, en tout, il lui faut trois jours pour visiter les 16 sites. Elle part de Montréal et se rend jusqu’à Québec. Ce trajet, elle le fait toutes les semaines entre la mi-juin et la fin août.
Chaque visite suit le même principe. Six échantillons sont prélevés en suivant un protocole précis. Pendant l’échantillonnage, il faut noter dans un carnet de terrain la vitesse et la direction du vent, la couverture nuageuse, la force du courant et la hauteur des vagues. En plus de ces informations, il faut aussi noter le nombre de promeneurs, de baigneurs, d’embarcations et d’oiseaux présents sur le site. Toutes ces informations sont importantes, car elles peuvent aider à expliquer le niveau de contamination qui sera mesuré dans les échantillons d’eau.
Une fois les échantillons prélevés, il faut les garder dans une glacière à environ 4 °C et les tenir à l’abri de la lumière. Il faut ensuite les amener au laboratoire dans un délai maximum de 24 heures si l’on veut que les résultats des analyses soient valables. Finalement, les échantillons sont analysés. Les résultats informent le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs sur la qualité bactériologique de l’eau. Certains sites pourront peut-être devenir des plages publiques surveillées et sécuritaires. Avez-vous des questions?
Pourquoi faut-il faire un suivi de la qualité de l’eau du fleuve?
Du point de vue de la contamination bactériologique, le fleuve est moins pollué qu’avant; la population recommence alors à vouloir s’y baigner. Mais pour savoir si c’est envisageable, il faut analyser l’eau un peu partout dans le fleuve.
Qu’est-ce qui est vérifié pendant l’analyse de l’eau au laboratoire?
On vérifie s’il y a présence de certaines bactéries pouvant nuire à la santé.
Qui choisit les sites qui sont visités?
Pas qui, mais quoi! Pour être échantillonné, un site doit répondre à plusieurs critères. Il peut s’agir d’une plage historique, d’une plage anciennement surveillée par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs ou d’un site actuellement utilisé par la population locale. Le site doit disposer d’un accès public et présenter une bonne qualité esthétique (belle plage de sable, fond de l’eau attrayant, beau paysage, pas trop de courant, etc.).
Professeur : Merci beaucoup Rafale! Ton exposé était très intéressant. À qui le tour maintenant?