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Physicochimie et bactériologie des cours d’eauLes éléments qui se trouvent naturellement dans l’eau constituent ce qu’on appelle la physicochimie de l’eau. Ces éléments peuvent être dissous ou en suspension et provenir de nombreuses sources naturelles : du sol et de la roche sous-jacente; de la végétation et de la faune; des précipitations et des eaux de ruissellement drainant le bassin versant; ainsi que des processus biologiques, physiques et chimiques ayant lieu dans le cours d'eau lui-même. Par ailleurs, les activités humaines peuvent modifier la physicochimie naturelle de l’eau et être à l’origine d’une contamination microbiologique de l’eau, notamment par des bactéries d’origine fécale. Les paramètres physicochimiques et bactériologique mesurés au Réseau-rivières du MELCCFP sont : les nutriments (azote total filtré, azote ammoniacal filtré, nitrites-nitrates filtrés, phosphore total), la turbidité, le carbone organique dissous, les matières en suspension, la chlorophylle a, les coliformes fécaux, la conductivité, le pH et la température. Le Ministère a également mis au point un indice pour évaluer la qualité générale de l’eau des rivières du Québec, l’indice de qualité bactériologique et physico-chimique (IQBP). Documentation :
Phosphore totalDepuis le début des années 1980, le Québec investit massivement dans la prévention de la pollution des rivières et des lacs par le phosphore. En effet, le phosphore est le grand responsable de l’eutrophisation des lacs et des cours d’eau, et la gestion de ses apports dans les plans d’eau demeure un enjeu majeur pour l’ensemble des activités humaines. Documentation :
Azote totalDepuis les années 1900, l’apport d’azote dans le Saint-Laurent a quadruplé, participant fortement à l’eutrophisation des eaux de l’estuaire du Saint-Laurent et à ses conséquences (hypoxie, acidification des eaux profondes et phénomènes de marée rouge). Les apports diffus, notamment du secteur agricole, demeurent la principale source d’azote transitant par le fleuve Saint-Laurent et ses tributaires vers l’estuaire. Les autres apports d’azote pouvant être attribués en majeure partie aux rejets ponctuels d’eaux usées municipales.
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