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Évaluation de la qualité bactériologique de sites potentiels de baignade dans le Saint-Laurent, été 1999Résultats et discussion (suite)
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Afin d’identifier les sites offrant un potentiel intéressant pour la baignade, les coliformes fécaux ont été utilisés comme indicateurs de la qualité bactériologique (tableau 3).
Un système de classement du potentiel de chaque site pour la baignade a également été défini :
Le tableau 4 présente une évaluation du potentiel pour la baignade de chaque site caractérisé au cours de l’été 1999. Les sites suivants offrent le meilleur potentiel : l’île de la marina de Pointe-aux-Trembles, le parc de la Commune à Varennes, le parc Maisouna à Tracy, le site de Port-Saint-François à Nicolet, le parc Antoine Gauthier à Pointe-du-Lac, le parc de l’Île Saint-Quentin à Trois-Rivières, le site de Pointe de Bécancour, l’anse Ross à Saint-Nicolas, l’anse Tibbits, le site du quai Paquet et la grève Joliette à Lévis, le site de Saint-Michel-de-Bellechasse et finalement le site de Saint-Jean à l’île d’Orléans. D’autre part, compte tenu de la qualité bactériologique observée au cours de l’été 1999, les deux sites de l’anse au Foulon à Sillery ne présentent pas de potentiel intéressant pour la baignade.
Les données recueillies au cours de l’été 1999 ont permis de dresser un portrait de la qualité bactériologique de 24 sites potentiels de baignade dans le Saint-Laurent. L’importance des teneurs en staphylocoques observées à certains sites et l’absence, dans ces cas particuliers, de corrélation avec les concentrations en coliformes fécaux jettent un doute sur la possibilité d’utiliser les staphylocoques comme indicateurs de la qualité bactériologique des eaux du fleuve Saint-Laurent. En utilisant la fréquence de conformité des concentrations de coliformes fécaux au critère de qualité relatif à la baignade, ainsi que la moyenne géométrique saisonnière de cet indicateur, il a été possible d’évaluer le potentiel de chaque site pour la baignade : treize sites montrent ainsi un très bon ou un bon potentiel alors que onze sites présentent un faible ou un très faible potentiel.
Dans le cadre de projets pilotes, il serait possible que des intervenants locaux initient les démarches nécessaires afin d’ouvrir au public un ou plusieurs de ces sites. Compte tenu de la grande variabilité de la qualité bactériologique des eaux du fleuve Saint-Laurent, il faudrait cependant exercer une surveillance étroite de la qualité bactériologique de ces sites et les fermer au besoin. Il faudrait également qu’un tel mode de fonctionnement soit accepté par les autorités concernées et le public.
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