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Bassin versant de la rivière Boyer - 1998La pollution agricole... il faut y voir sérieusement (suite)IntroductionLa qualité de l'écosystème du Saint-Laurent préoccupe les Québécois depuis plusieurs années. En avril 1994, afin de donner suite au premier Plan d'action Saint-Laurent 1990-1994, les gouvernements du Canada et du Québec convenaient d'un nouveau plan de conservation et de protection du fleuve, le plan Saint-Laurent Vision 2000, 1994-1998. Quatre bassins versants, dont les eaux de surface sont sérieusement dégradées en raison d'une agriculture intensive, étaient ainsi priorisés. Il s'agit des bassins des rivières Boyer, Chaudière, L'Assomption et Yamaska. Le présent document brosse un portrait des activités humaines exercées dans le bassin de la rivière Boyer et les perturbations environnementales qu'elles provoquent sur la qualité des eaux de surface et souterraines. Située sur la rive sud du Saint-Laurent, la rivière Boyer coule en direction nord et se jette dans le fleuve à la hauteur de la municipalité de Saint-Vallier, soit 30 kilomètres à l'est de Québec. D'une superficie totale de 217 kilomètres carrés, le bassin versant de la rivière Boyer est occupé à 60 % par l'agriculture et à 40 % par la forêt, ce qui lui confère une vocation nettement agricole. Environ 4 100 personnes vivent sur le territoire, lequel a été subdivisé aux fins de l'étude en quatre sous-bassins principaux: Boyer Sud, Boyer Nord, Boyer (portion aval) et Portage.
Municipalité de Saint-Charles La partie aval du bassin attirait autrefois de nombreux pêcheurs sportifs. On y pêchait l'éperlan arc-en-ciel, une espèce qui a déserté le secteur à cause de la détérioration de l'habitat et de la qualité de l'eau. La désertion de la rivière Boyer par l'éperlan arc-en-ciel inquiète depuis plusieurs années tant les scientifiques que la population en général.
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