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Impact des activités aquacoles sur l’environnement - Aquaculture
Le Ministère s’engage à favoriser le développement durable de l’aquaculture en visant la protection de la qualité de l’environnement, la
protection de la faune et celle de la santé publique.
Définitions
Dans le Règlement sur l’encadrement d’activités en fonction de leur impact sur l’environnement (REAFIE), les termes « site aquacole » et « site d’étang de pêche » sont définis de la façon suivante à l’article 3 :
- Par « site aquacole », on entend un lieu situé en milieu aquatique ou terrestre dans lequel sont menées des activités de culture, d’élevage ou de reproduction d’organismes aquatiques, notamment les poissons, les amphibiens, les échinodermes, les mollusques, les crustacés et les végétaux aquatiques, en vue de la consommation ou de l’ensemencement.
- Par « site d’étang de pêche », on entend un lieu comportant une ou plusieurs unités, fermées de tous côtés de façon à garder le poisson captif, contenant exclusivement des poissons d’élevage, n’ayant pas pour objectif d’engraisser du poisson et utilisé pour la pêche récréative.
Quant au terme « pisciculture », il désigne, selon le Grand dictionnaire
terminologique de l’Office québécois de la langue française, l’« ensemble
des techniques de reproduction et d'élevage des poissons en vue de la
consommation ou de l'ensemencement de lacs ou de cours d'eau ».
Note : Une pisciculture est considérée comme un site aquacole
Contamination de l’eau
Les activités piscicoles affectent l’environnement, notamment la qualité de
l’eau, de différentes façons. Les principaux changements observés après
l’utilisation de l’eau à des fins piscicoles sont :
- l’augmentation des composés liés au métabolisme du poisson, tels que les
déchets organiques, les composés azotés et le phosphore;
- le changement de la température de l’eau;
- le changement du pH selon le métabolisme du poisson et la capacité tampon de
l’eau;
- l’augmentation des solides en suspension, des solides sédimentables et du
phosphore liés aux aliments non ingérés.
La composition, la digestibilité et le taux de conversion des aliments
conditionnent en grande partie le niveau des rejets dus à l’activité
piscicole, et donc la libération dans le milieu naturel de matières
organiques et de nutriments. Ceux-ci peuvent amener des changements dans les
écosystèmes, particulièrement l’eutrophisation des milieux aquatiques en
raison de la hausse de la charge en éléments, surtout en phosphore. De plus,
les opérations de production en pisciculture nécessitent l’utilisation de
produits chimiques (désinfectants, fongicides, anesthésiants, antibiotiques,
etc.) dont l’impact sur la qualité de l’eau et les organismes aquatiques des
milieux récepteurs est peu documenté pour l’industrie piscicole du Québec.
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