|
Décret 471-2008
CONCERNANT la délivrance d’un certificat d’autorisation en faveur de
la Municipalité de Saint-Alphonse pour le projet d’établissement d’un
lieu d’enfouissement technique sur le territoire de la Municipalité de
Saint-Alphonse
---ooo0ooo---
ATTENDU QUE la section IV.1 du chapitre I de la Loi sur la qualité de
l’environnement (L.R.Q., c. Q-2) prévoit une procédure d’évaluation et
d’examen des impacts sur l’environnement pour certains projets de
construction, certains ouvrages, certaines activités, certaines
exploitations, certains travaux exécutés suivant un plan ou un programme,
dans les cas prévus par règlement du gouvernement;
ATTENDU QUE le gouvernement a édicté le Règlement sur l’évaluation et
l’examen des impacts sur l’environnement (R.R.Q., 1981, c. Q-2, r. 9) et ses
modifications subséquentes;
ATTENDU QUE le paragraphe u.1 du premier alinéa de l’article 2 de ce
règlement assujettit à la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur
l’environnement tout projet d’établissement ou d’agrandissement d’un lieu
d’enfouissement technique visé à la section 2 du chapitre II du Règlement
sur l’enfouissement et l’incinération de matières résiduelles, édicté par le
décret numéro 451 2005 du 11 mai 2005, servant en tout ou en partie au dépôt
définitif d’ordures ménagères collectées par une municipalité ou pour le
compte de celle-ci;
ATTENDU QUE la Municipalité de Saint-Alphonse a déposé auprès du ministre
du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs un avis de projet,
le 29 août 2006, et auprès de la ministre du Développement durable, de
l’Environnement et des Parcs une étude d'impact sur l'environnement, le 4
mai 2007, conformément aux dispositions de l'article 31.2 de la Loi sur la
qualité de l'environnement, relativement au projet d’établissement d’un lieu
d’enfouissement technique sur le territoire de la Municipalité de Saint
Alphonse;
ATTENDU QUE le ministère du Développement durable, de l’Environnement et
des Parcs a effectué l’analyse de l’étude d’impact visant à établir si
celle-ci répond à la directive du ministre du Développement durable, de
l’Environnement et des Parcs et que cette analyse a nécessité la
consultation d’autres ministères et organismes gouvernementaux ainsi que la
demande d’information complémentaire auprès de la Municipalité de
Saint-Alphonse;
ATTENDU QUE cette étude d'impact a été rendue publique par la ministre du
Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, le 8 janvier 2008,
conformément aux dispositions de l'article 31.3 de la Loi sur la qualité de
l'environnement;
ATTENDU QUE, durant la période d’information et de consultation publiques
prévue à la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur
l’environnement, qui s'est tenue du 8 janvier au 22 février 2008, aucune
demande d’audience publique n'a été adressée à la ministre du Développement
durable, de l'Environnement et des Parcs relativement à ce projet;
ATTENDU QUE le ministère du Développement durable, de l'Environnement et
des Parcs a produit, le 2 mai 2008, un
rapport d'analyse environnementale
relativement à ce projet;
ATTENDU QUE le premier alinéa de l’article 31.5 de la Loi sur la qualité
de l’environnement prévoit que le gouvernement peut, à l’égard d’un projet
soumis à la section IV.1 du chapitre I de cette loi, délivrer un certificat
d’autorisation pour la réalisation d’un projet avec ou sans modification et
aux conditions qu’il détermine, ou refuser de délivrer le certificat
d’autorisation;
ATTENDU QUE le deuxième alinéa de l'article 31.5 de la Loi sur la qualité
de l'environnement prévoit que le gouvernement peut, s'il le juge nécessaire
pour assurer une protection accrue de l'environnement, fixer dans le
certificat d'autorisation des normes différentes de celles prescrites par un
règlement pris en vertu de cette loi;
ATTENDU QU’il y a lieu de délivrer un certificat d’autorisation en faveur
de la Municipalité de Saint-Alphonse relativement au projet d’établissement
d’un lieu d’enfouissement technique sur le territoire de la Municipalité de
Saint-Alphonse;
IL EST ORDONNÉ, en conséquence, sur la recommandation de la ministre du
Développement durable, de l'Environnement et des Parcs :
QU’un certificat d’autorisation soit délivré en faveur de la Municipalité
de Saint-Alphonse relativement au projet d’établissement d’un lieu
d’enfouissement technique sur le territoire de la Municipalité de
Saint-Alphonse aux conditions suivantes :
CONDITION 1 : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Réserve faite des conditions prévues au présent certificat, le projet
d’établissement d’un lieu d’enfouissement technique sur le territoire de la
Municipalité de Saint-Alphonse doit être conforme aux modalités et mesures
prévues dans les documents suivants :
- MUNICIPALITÉ DE SAINT-ALPHONSE. Implantation d’un lieu d’enfouissement
technique à Saint-Alphonse – Étude d’impact sur l’environnement déposée au
ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs –
Rapport principal, par Activa Environnement et SNC-Lavalin, mai 2007, 158 p.
et 11 cartes;
- MUNICIPALITÉ DE SAINT-ALPHONSE. Implantation d’un lieu d’enfouissement
technique à Saint-Alphonse – Étude d’impact sur l’environnement déposée au
ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs –
Annexes, par Activa Environnement et SNC-Lavalin, mai 2007, pagination
multiple;
- MUNICIPALITÉ DE SAINT-ALPHONSE. Implantation d’un L.E.T. à St-Alphonse –
Réponses aux questions du MDDEP, par Activa Environnement et SNC-Lavalin,
octobre 2007, 40 p. et 12 annexes;
- MUNICIPALITÉ DE SAINT-ALPHONSE. Implantation d’un lieu d’enfouissement
technique à Saint-Alphonse – Complément d’information déposé au ministère du
Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, par PESCA
Environnement, novembre 2007, pagination multiple;
- MUNICIPALITÉ DE SAINT-ALPHONSE. Implantation d’un lieu d’enfouissement
technique à Saint-Alphonse – Réponses aux questions et commentaires déposées
au ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, par
ACTIVA Environnement, GENIVAR-ASA et PESCA Environnement, janvier 2008, 23
p. et 2 annexes;
- Lettre de M. Gérard Porlier, de la Municipalité de Saint-Alphonse, à Mme
Line Beauchamp, ministre du Développement durable, de l’Environnement et des
Parcs, datée du 17 mars 2008, concernant la demande de décret de
soustraction, 3 p.;
- MUNICIPALITÉ DE SAINT-ALPHONSE. Réponses en lien avec le décret de
soustraction du LET de Saint-Alphonse (1e série), 11 avril 2008, 4 p. et 3
annexes;
- MUNICIPALITÉ DE SAINT-ALPHONSE. Demande de certificat d’autorisation,
extrait portant sur le système de traitement des eaux de lixiviation, avril
2008, p. 24 à 42 et 3 annexes;
- Lettre de M. Guy Peloquin, de GENIVAR, à M. Patrice Savoie, du ministère
du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, datée du 30 avril
2008, concernant des précisions au projet, 2 p.
En cas de conflit entre les dispositions des documents ci-dessus
mentionnés, les dispositions les plus récentes prévalent. Les exigences du
Règlement sur l’enfouissement et l’incinération de matières résiduelles
prévalent sauf dans le cas où les dispositions prévues dans les documents
ci-dessus mentionnés ou les conditions ci-dessous mentionnées sont plus
sévères;
CONDITION 2 : LIMITATIONS
La superficie maximale de l'aire d'enfouissement autorisée par le présent
certificat est établie à 11,4 hectares pour une capacité d’enfouissement
maximale de 1 420 544 mètres cubes.
Le lieu d’enfouissement doit faire l’objet de plusieurs demandes visant
l’obtention d’un certificat d’autorisation prévu à l’article 22 de la Loi
sur la qualité de l’environnement. Pour chacune de ces demandes, d’une durée
maximale de six ans chacune, tout certificat délivré doit permettre un
enfouissement n’excédant pas 390 000 mètres cubes, volume de matériel de
recouvrement compris.
Cependant, tout certificat d’autorisation délivré par la ministre du
Développement durable, de l’Environnement et des Parcs en vertu de l’article
22 de la Loi sur la qualité de l’environnement doit l’être à la condition
que l’exploitant ne soit pas en défaut au regard du respect de l’une des
conditions du présent certificat d’autorisation;
CONDITION 3 : NORMES DE REJET
Les normes prévues à l’article 53 du Règlement sur l’enfouissement et
l’incinération de matières résiduelles pour l’azote ammoniacal et la demande
biochimique en oxygène sur cinq jours (DBO5) sont remplacées par les normes
suivantes :
Paramètres - Substances |
Valeurs limites |
Valeurs limites moyennes
mensuelles |
Azote ammoniacal (exprimé en N) |
15 mg/l |
7 mg/l |
Demande biochimique en oxygène sur 5 jours (DBO5) |
70 mg/l |
35 mg/l |
CONDITION 4 : OBJECTIFS ENVIRONNEMENTAUX DE REJET
Le système de traitement doit être conçu, exploité et amélioré de façon à ce
que les eaux rejetées dans l’environnement s’approchent le plus possible de
la concentration et des charges allouées à l’effluent pour les paramètres
visés par les objectifs environnementaux de rejet établis par le ministère
du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs. La Municipalité
de Saint-Alphonse doit :
- analyser trois fois par année un échantillon d’eau à la sortie du
système de traitement pour tous les paramètres des objectifs
environnementaux de rejet et pour les sulfates, à l’exception des
biphényles polychlorés (BPC), des dioxines et furanes chlorés et des
essais de toxicité qui pourront être analysés deux fois par année.
L’échantillonnage devra être réalisé simultanément à l’échantillonnage des
autres paramètres et de façon à couvrir l’ensemble de la période de rejet
au fil des ans. Les méthodes analytiques retenues doivent avoir des
limites de détection permettant de vérifier le respect des objectifs
environnementaux de rejet. Les premiers échantillonnages et analyses
doivent être faits dans un délai de six mois après le début de
l’exploitation;
- analyser une fois par mois, durant la première année d’exploitation,
de mai à octobre, le pH, le calcium et le magnésium provenant
d’échantillons prélevés dans le milieu récepteur, en amont du point de
rejet des eaux de lixiviation traitées;
- présenter à la ministre du Développement durable, de l’Environnement
et des Parcs un rapport annuel contenant les concentrations mesurées lors
du suivi, avec les charges correspondantes calculées à partir du débit
mesuré au moment de l’échantillonnage. Le débit moyen, pour chaque période
de rejet devra également être fourni avec sa variabilité (exemple :
écart-type). Ces informations devront être compilées dans des tableaux
cumulatifs comprenant les objectifs environnementaux de rejet et les
résultats des quatre années précédentes, de manière à pouvoir facilement
analyser l’évolution de la qualité du rejet dans le ruisseau récepteur;
- présenter à la ministre du Développement durable, de l’Environnement
et des Parcs, au terme d’un délai de deux ans, une évaluation de la
performance du système de traitement et, si nécessaire, proposer à la
ministre des améliorations au système de traitement de façon à s’approcher
le plus possible des objectifs environnementaux de rejet. L’évaluation du
système de traitement et l’évaluation des améliorations possibles à y
apporter doivent être effectuées, par la suite, à tous les cinq ans durant
la période où il y a un suivi de l'effluent;
- effectuer une demande de révision des objectifs environnementaux de
rejet si les paramètres servant au calcul de ces objectifs sont modifiés;
CONDITION 5 : QUALITÉ DES EAUX DE SURFACE LORS DE LA PÉRIODE DE
CONSTRUCTION INITIALE
Dès le début de la période de construction initiale, la Municipalité de
Saint Alphonse doit installer des systèmes de contrôle des sédiments pour le
traitement des eaux de ruissellement du site. Ces eaux doivent être suivies
pour les matières en suspension et les hydrocarbures pétroliers (C10-C50)
sur une base hebdomadaire durant la période de construction initiale et
respecter une moyenne de 35 mg/l pour les matières en suspension et de 2
mg/l pour les hydrocarbures pétroliers (C10-C50). La
description détaillée des systèmes de contrôle des sédiments et de
l’aménagement des fossés, la localisation exacte du ou des bassins de
sédimentation ainsi que la localisation du point de contrôle et de rejet de
ces eaux doivent être fournies lors de la demande visant l’obtention du
certificat d’autorisation prévu à l’article 22 de la Loi sur la qualité de
l’environnement;
CONDITION 6 : PHOSPHORE
La Municipalité de Saint-Alphonse doit mesurer, une fois par semaine, la
concentration de phosphore total des eaux de lixiviation traitées.
L’échantillonnage, l’analyse et la présentation des résultats devront être
réalisés selon les mêmes exigences que pour les paramètres prévus à
l’article 53 du Règlement sur l’enfouissement et l’incinération de matières
résiduelles;
CONDITION 7 : GARANTIES FINANCIÈRES POUR LA GESTION POSTFERMETURE
La Municipalité de Saint-Alphonse doit constituer, dans les conditions
prévues ci-dessous, des garanties financières ayant pour but de couvrir les
coûts afférents à la gestion postfermeture du lieu d’enfouissement autorisé
par le présent certificat d’autorisation, à savoir, les coûts engendrés :
- par l’application des obligations dudit certificat d’autorisation;
- par toute intervention qu’autorisera la ministre du Développement
durable, de l’Environnement et des Parcs pour régulariser la situation en
cas de violation des conditions contenues au présent certificat
d’autorisation;
- par les travaux de restauration à la suite d’une contamination de
l’environnement découlant de la présence du lieu d’enfouissement ou d’un
accident.
Ces garanties financières seront constituées sous la forme d’une fiducie
d’utilité sociale établie conformément aux dispositions du Code civil du
Québec et aux prescriptions énumérées ci-dessous :
- le fiduciaire doit être une société de fiducie ou une personne morale
habilitée à agir comme fiduciaire au Québec;
- le patrimoine fiduciaire est composé des sommes versées en application
du paragraphe 3 ci-dessous ainsi que des revenus en provenant;
- dans le cas où la capacité maximale de l’aire d’enfouissement
technique autorisée par le présent certificat d’autorisation, soit 1 420
544 mètres cubes, est atteinte et réserve faite des ajustements qui
pourraient s’imposer en application des dispositions qui suivent, la
Municipalité de Saint-Alphonse doit avoir versé au patrimoine fiduciaire,
durant la période totale d’exploitation du lieu d’enfouissement, des
contributions dont la valeur totale doit être équivalente à la valeur que
représente, en dollars de 2008, la somme de 7 138 626 $ actualisée par
indexation au 1er janvier de chacune des années ou parties
d’année comprises dans la période d’exploitation, sur la base du taux de
variation des indices des prix à la consommation pour le Canada tels que
compilés par Statistique Canada. Ce taux est calculé en établissant la
différence entre la moyenne des indices mensuels pour la période de douze
mois se terminant le 30 septembre de l’année de référence et la moyenne
des indices mensuels pour la période équivalente de l’année précédente.
Afin d’assurer le versement au patrimoine fiduciaire de la valeur
totale prescrite par l’alinéa précédent, la Municipalité de Saint Alphonse
doit verser à ce patrimoine 3,18 $ par mètre cube du volume comblé du lieu
d’enfouissement technique.
Le versement des contributions au patrimoine fiduciaire doit être fait
au moins une fois par trimestre. Les contributions non versées dans les
délais prescrits portent intérêt, à compter de la date du défaut, au taux
déterminé suivant l’article 28 de la Loi sur le ministère du Revenu (L.R.Q.,
c. M-31).
Dans les 60 jours qui suivent la fin de chaque année d’exploitation, la
Municipalité de Saint-Alphonse doit faire préparer par des professionnels
qualifiés et indépendants et transmettre au fiduciaire une évaluation, en
mètres cubes, du volume du lieu d’enfouissement technique comblé pendant
cette année.
À la fin de chaque période de cinq années d’exploitation, la valeur
totale des contributions à verser au patrimoine fiduciaire ainsi que le
montant de la contribution à verser pour chaque mètre cube du volume
comblé du lieu d’enfouissement technique doivent faire l’objet d’une
évaluation et, le cas échéant, d’ajustements. À cette fin, la Municipalité
de Saint Alphonse doit, dans les 60 jours qui suivent l’expiration de
chacune des périodes susmentionnées, faire préparer par des professionnels
qualifiés et indépendants un rapport contenant une réévaluation des coûts
afférents à la gestion postfermeture du lieu d’enfouissement, un état de
l’évolution du patrimoine fiduciaire ainsi qu’un avis sur la suffisance
des contributions qui y sont versées. Ce rapport doit être transmis à la
ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs qui,
s’il est fait état d’une insuffisance de fonds ou d’un surplus, détermine
la nouvelle contribution à verser pour permettre l’accomplissement de la
fiducie, laquelle deviendra exigible dès sa notification à la Municipalité
de Saint Alphonse. Ce rapport doit également être transmis sans délai au
fiduciaire.
Dans les 90 jours qui suivent la fin de chaque année d’exploitation, la
Municipalité de Saint-Alphonse doit transmettre à la ministre du
Développement durable, de l’Environnement et des Parcs un rapport préparé
par le fiduciaire portant sur la gestion du patrimoine fiduciaire
constitué en vertu de la présente condition. Ce rapport doit contenir :
- un état des sommes versées au patrimoine fiduciaire au cours de
l’année, notamment les contributions et les revenus de placement;
- une déclaration du fiduciaire attestant, le cas échéant, que les
contributions effectivement versées au cours de l’année correspondent à
celles qui doivent être versées aux termes de la présente condition, eu
égard au volume comblé du lieu d’enfouissement pendant l’année. Dans le
cas contraire, le fiduciaire mentionne l’écart qui, à son avis, existe
entre les contributions versées et celles qui seraient dues;
- un état des dépenses effectuées au cours de cette période;
- un état du solde du patrimoine fiduciaire.
En outre, lorsqu’il y a cessation définitive des opérations
d’enfouissement sur le lieu d’enfouissement technique, le rapport
mentionné ci-dessus doit être transmis à la ministre du Développement
durable, de l’Environnement et des Parcs dans les 60 jours qui suivent la
date de fermeture du lieu d’enfouissement technique et porter sur la
période qui s’étend jusqu’à cette date. Par la suite, le rapport du
fiduciaire est transmis à la ministre du Développement durable, de
l’Environnement et des Parcs, au plus tard le 31 mai de chaque année
comprise dans la période de gestion postfermeture du lieu;
- aucune somme ne peut être versée en exécution de la fiducie sans que
la ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs ne
l’ait autorisé, soit généralement, soit spécialement;
- l’acte constitutif de la fiducie doit contenir toutes les dispositions
nécessaires pour assurer l’application des prescriptions énoncées dans la
présente condition;
- une copie de l’acte constitutif de la fiducie, certifiée conforme par
le fiduciaire, doit être transmise à la ministre du Développement durable,
de l’Environnement et des Parcs avant le début de l’exploitation du lieu.
|