Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs
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Évaluation de la qualité de l’air à Sept-Îles


Mesure de la qualité de l’air à Sept-Îles 

Secteur urbain de la ville

Afin de parfaire la connaissance de la qualité de l’air dans le secteur urbain de la ville de Sept-Îles, le Ministère a exploité, de juin 2012 à juin 2013, deux stations temporaires d’échantillonnage, soit les stations Livingston (09060) et Gamache (09061), situées respectivement au nord-ouest et au sud-est de la ville.

Station « Parc Livingstone » Station « Rue Gamache »

Les résultats ont montré que les normes et critères de qualité de l’air ont tous été respectés, qu’il s’agisse des paramètres mesurés dans les échantillons prélevés et analysés en laboratoire (PST, COV, métaux et métalloïdes, HAP et DF) ou des paramètres suivis par les appareils de mesure en continu (PM2.5, O3, NO2 et SO2). De plus, les niveaux de concentration des différents contaminants sont souvent comparables à ceux qu’on trouve dans des milieux ruraux plutôt que dans les milieux urbains. C’est le cas, par exemple, des concentrations moyennes des PM2.5 (4,9 µg/m3), de l’ozone (28 ppb), du NO2 (2,6 ppb) et du SO2 (0,7 ppb). En ce qui concerne le NO2, sa concentration moyenne à Sept-Îles est même la plus faible de l’ensemble du réseau québécois pour l’année 2012. À partir de l’ensemble des résultats des contaminants mesurés en continu, il a été possible de calculer l’indice de la qualité de l’air (IQA) à chacune des heures de la période d’échantillonnage. Dans 90 % des cas, l’IQA a été classé dans la catégorie « bonne », ce qui est un résultat exceptionnel. L’IQA a été le meilleur de l’ensemble des stations pour l’année 2012 et il a même été le meilleur enregistré depuis le début des mesures au Québec.

Les mesures effectuées pendant une année, soit de juin 2012 à juin 2013, ont permis de démontrer que la qualité de l’air à Sept-Îles était très bonne. L’application de la Loi sur la qualité de l’environnement et du Règlement sur l’assainissement de l’atmosphère, entre autres, permettra de maintenir une bonne qualité de l’air dans les années à venir.

Secteur Parc-Ferland


Station « Parc Ferland»

Le Ministère a procédé à une seconde campagne d’échantillonnage de juin 2014 à mai 2015 dans le secteur de Parc-Ferland afin de dresser un tableau plus complet de la qualité de l’air dans la ville de Sept-Îles. Les particules fines (PM2,5), les particules en suspension totales (PST), les métaux, les composés organiques volatils (COV), les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et les dioxines et furanes (DF) ont été échantillonnés.

Aucun dépassement des normes et critères de la qualité de l’atmosphère n’a été observé lors de cette campagne d’échantillonnage de la qualité de l’air ambiant, qu’il s’agisse des particules fines mesurées par un appareil de mesure en continu ou des paramètres mesurés dans les échantillons prélevés en séquentiel et analysés en laboratoire (PST, COV, métaux et métalloïdes, HAP et DF). Les résultats semblent indiquer une influence du chauffage au bois dans le secteur de Parc-Ferland. Cependant, considérant les concentrations des différents contaminants mesurés, l’impact de cette activité serait somme toute faible.

 

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Caractérisation de la qualité de l’air à Sept-Îles

Ce rapport présente une analyse globale de la qualité de l’air à Sept-Îles qui a été réalisée à partir de données historiques et d’une campagne de caractérisation de la qualité de l’air effectuée en 2009.

La région de Sept-Îles se caractérise par une activité industrielle de type « mine et métallurgie » qui pourrait affecter la qualité de l’air de la région. À ce contexte s’ajoutent d’autres sources de pollution atmosphérique que l’on trouve habituellement en milieu urbain comme la circulation automobile et le chauffage au bois.

Sur une base annuelle, la qualité de l’air à Sept-Îles est comparable à celle que l’on retrouve en milieu urbain ou périurbain. Toutefois, on note que sur de courtes périodes (12 heures ou moins) les concentrations de particules totales peuvent être élevées dans les secteurs situés au sud et parfois à l’est de la ville.

Pour trouver des solutions aux problématiques décrites dans ce rapport et garantir la qualité de l’air ambiant à Sept-Îles dans les années à venir, des efforts concertés de la part des divers acteurs du milieu, que ce soit les industries, la municipalité ou la population, sont nécessaires.

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