Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs
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Statistiques annuelles régionales sur l’indice de la qualité de l’air pour l’année 2011

En 2011, l’IQA a été calculé dans 24 régions météorologiques, l’île de Montréal étant subdivisée en quatre sous-régions.

Le pourcentage de jours où l’IQA a été qualifié de « bon » ou d’« acceptable » a varié de 77,9 % sur l’île de Montréal (environ 282 jours sur 365) à 100 % dans la région de Montmagny. 

C’est sur l’île de Montréal que la qualité de l’air a été le plus souvent « mauvaise* » (22,1 % du temps, soit 80 jours sur 365, ce qui constitue une augmentation de 6 % par rapport à 2010). Rappelons que, d’un point de vue territorial, plus les régions concernées sont éloignées de Montréal, plus la qualité de l’air s’améliore, peu importe où ces régions se trouvent par rapport à la métropole.

Globalement, l’IQA a été « bon », « acceptable ou « mauvais » dans une proportion de 54 %, 42 % et 4 %. Par rapport à 2010, il y a eu une légère hausse de 2 % de l’IQA « acceptable », au détriment de l’IQA « bon ».

Il est utile de rappeler que, depuis 2010, des appareils de mesure des particules fines (PM2,5) de nouvelle génération sont utilisés à la grandeur du réseau. Ces appareils mesurent une partie de la masse (la partie semi-volatile) des particules fines qui ne l’était pas avec les instruments de la génération précédente. Des concentrations plus élevées sont donc obtenues.

Puisque les particules fines sont le polluant le plus souvent responsable des valeurs élevées de l’IQA, il importe d’être très prudent dans l’interprétation de l’évolution des données des années 2010 et suivantes, par rapport à celles des années antérieures. Les hausses du nombre de jours où la qualité de l’air était « mauvaise » ou « acceptable » ne doivent donc pas être systématiquement interprétées comme une dégradation de la qualité de l’air par rapport aux années précédentes.

* Survient lorsqu’au moins une concentration de particules fines supérieure à 35 µg/m3 (sur une période de trois heures) ou lorsqu’au moins une concentration d'ozone horaire supérieure à 82 ppb est mesurée à au moins une station de la région.


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