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Statistiques annuelles régionales sur l’indice de la qualité de l’air pour l’année 2009En 2009, l’IQA était calculé pour 24 régions météorologiques, l’île de Montréal étant subdivisée en 4 sous-régions. Le pourcentage de jours où l’IQA a été qualifié de « bon » ou d’« acceptable » a varié entre 81,4 % sur l’île de Montréal (environ 297 jours sur 365) et 100 % dans 4 régions (La Tuque, Mont-Laurier, Lac-Saint-Jean et Saguenay). C’est à Montréal que la qualité de l’air a été le plus souvent « mauvaise* »
(18,6 % du temps, soit 68 jours sur 365, ce qui est un peu moins qu’en
2008). En heures, ce pourcentage était de 5,3 % (c’est-à-dire 465 heures sur
8782 heures valides). Comme en 2008, le pourcentage et le nombre de jours où la qualité de l’air a été « mauvaise » à Montréal ont été plus grands que par les années précédentes parce que les particules fines, le polluant le plus souvent responsable des valeurs élevées de l’IQA, sont mesurées avec une nouvelle génération d’appareils depuis 2008. Ainsi, ces résultats ne peuvent en aucun cas être interprétés comme une dégradation de la qualité de l’air par rapport à l’année précédente. Le même phénomène s’est produit en 2009 pour les régions des Bois-Francs, de la Rive-Sud de Montréal, de Lanaudière et de Laval, où la nouvelle génération d’appareils de mesure des particules fines a été implantée durant cette période. D’un point de vue territorial, plus les régions concernées sont éloignées de Montréal, plus la qualité de l’air s’améliore, peu importe dans quelle direction ces régions se trouvent. * Survient lorsqu’au moins une concentration de particules fines plus grande que 35 µg/m3 (sur une période de trois heures) ou au moins une concentration d'ozone horaire plus grande que 82 ppb est mesurée à au moins une station de la région. |
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