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Smog

Caractéristiques du smog

Un épisode de smog peut survenir à tout moment de l’année (figure 1). L’hiver et l’été sont les saisons les plus propices à sa formation. Toutefois, c’est en hiver que le plus grand nombre de jours de mauvaise qualité de l’air est observé, en raison du temps froid qui accentue nos besoins énergétiques (chauffage et transport). De plus, d’une année à l’autre, d’importantes variations peuvent survenir en raison des facteurs météorologiques et de certains événements, tels que des incendies de forêt.  

 

Figure 1. Variation mensuelle du nombre de jours total de mauvaise qualité de l’air, de 2019 à 2021

Note : basé sur l'occurrence quotidienne d'au moins une concentration horaire d'ozone ou de particules fines (moyenne sur trois heures) respectivement supérieure à 82 ppb et 35 µg/m3, à au moins une station du réseau.

 

Les particules fines (PM2,5) s’imposent comme le facteur prépondérant des jours de mauvaise qualité de l’air à longueur d’année (figure 2a). Les fortes concentrations d’ozone sont occasionnelles et surviennent presque uniquement au printemps et en été (figure 2b).

 

Figure 2. Variation mensuelle du nombre de jours de mauvaise qualité de l'air associée aux particules fines (a) et à l'ozone (b) entre 2010 et 2021

Tableau a

Tableau b

Note : basé sur l'occurrence quotidienne d'au moins une concentration horaire d'ozone ou de particules fines (moyenne sur trois heures) respectivement plus grande que 82 ppb et 35 µg/m3, à au moins une station du réseau.

 

Les particules fines (PM2,5) sont, de loin, la composante du smog responsable du plus grand nombre de jours de mauvaise qualité de l’air. Elles sont présentes été comme hiver, mais la période hivernale, de novembre à avril, est la plus importante en raison du chauffage au bois résidentiel (figure 3). Les années où la période estivale, de mai à octobre, montre un plus grand nombre de jours de mauvaise qualité de l’air, sont influencées par des feux de forêts, notamment les années 2010, 2013 et 2021.

Figure 3. Variation annuelle du nombre moyen de jours de mauvaise qualité de l'air associée aux particules fines, par période, entre 2010 et 2021

Note : basé sur le nombre de jours, par station active, où l’on observe au moins une concentration horaire de particules fines (moyenne sur trois heures) plus grande que 35 µg/m3.

Bien que l’ozone joue toujours un rôle important dans la qualité de l’air, le nombre de jours de mauvaise qualité de l’air auquel il est associé a nettement diminué depuis 1975 (figure 4). L’ozone n’a pas été la cause de jours de mauvaise qualité de l’air depuis 2013.

Figure 4. Variation annuelle du nombre de jours total de mauvaise qualité de l'air associée à l'ozone entre 1975 et 2021

Note : basé sur l'occurrence quotidienne d'au moins une concentration horaire d'ozone plus grande que 82 ppb, à au moins une station du réseau. 

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