Historique de la présence de nickel dans l’air dans le secteur Limoilou
Afin de répondre aux inquiétudes des citoyens concernant la qualité de l’air à proximité de l’incinérateur, le Ministère a mis en place, en 2010, un programme d’échantillonnage spécial dans le secteur Limoilou. L’exercice s’est échelonné de 2010 à 2012. Les premières données préliminaires analysées en novembre 2012 ont alerté le Ministère quant à de possibles dépassements de la norme annuelle sur le nickel prescrite par le Règlement sur l'assainissement de l'atmosphère (RAA). La norme était alors établie à 0,012 microgramme par mètre cube (ug/m3) dans les particules totales en suspension (PST).
Le Ministère a donc confirmé la présence de particules de nickel dans l’air du secteur Limoilou ainsi que des dépassements de la norme annuelle du RAA alors applicable.
En 2013, diverses analyses et expertises ont été réalisées par le Ministère afin de cerner la source possible de la contamination. Le Ministère s’est notamment appuyé sur la prise d’échantillons, l’analyse de ses données et de données externes, l’analyse de la signature minéralogique, l’étude de la direction des vents dominants et l’établissement de relations entre différents facteurs. Le rapport Origine des concentrations élevées de nickel dans l’air ambiant à Limoilou (
PDF, 1,4 Mo) présente les conclusions de ces travaux.
Données sur la qualité de l’air à Limoilou et comparaison aux normes de qualité de l’air applicables pour le nickel
De 2011 à 2013, le Ministère a maintenu l’analyse des métaux dans les PST à la station Québec-Vieux-Limoilou (alors nommée Des Sables) en plus de procéder à l’analyse des filtres à la station Beaucage.
Les résultats enregistrés de 2011 à 2013 sont présentés sous forme de moyennes annuelles mobiles calculées à la fin de chaque mois. Ces moyennes ont été calculées, par exemple, de mars à février, puis d’avril à mars, et ainsi de suite. L’utilisation de la moyenne mobile a permis la comparaison des données avec la norme annuelle de 0,012 µg/m3, qui était en vigueur de 2011 à 2013.
- Localisation des stations (PDF, 662 ko) - Mise à jour : janvier 2014
- Évolution des concentrations moyennes annuelles de nickel (PDF, 320 ko) - Mise à jour : janvier 2014
Le 27 décembre 2013, la norme horaire de 6 µg/m3 et la norme annuelle de 0,012 µg/m3 ont été remplacées par une norme quotidienne établie à 0,014 µg/m3 dans la fraction des particules de moins de 10 microns (PM10), soit les particules respirables.
Dans le document suivant, chaque bâtonnet dans les graphiques représente la proportion mensuelle des échantillonsi qui respectent la norme quotidienne : Respect de la norme de qualité de l'air quotidienne de 0,014 µg/m³ à la station Québec-Vieux-Limoilou de janvier 2014 à avril 2022 (PDF, 1,1 Mo).
Depuis le 28 avril 2022, la norme quotidienne de 0,070 µg/m3 est en vigueur. De plus, une norme annuelle de 0,020 µg/m3 a été ajoutée. Elle s’applique au nickel présent dans la fraction des PM10. Pour en savoir plus, pour consulter les graphiques produits avec les données de l’année la plus récente ou pour connaître l’évaluation de la conformité à la norme annuelle : État de situation de la présence de nickel dans l’air dans le secteur Limoilou.
Pour consulter l’historique des graphiques depuis la mise en vigueur des normes le 28 avril 2022 : Respect de la norme de qualité de l'air quotidienne de 0,070 µg/m3 à la station Québec-Vieux-Limoilou depuis mai 2022 (PDF, 138 ko).
Info-Air
Le Réseau de surveillance de la qualité de l’air du Québec (RSQAQ) diffuse ses données validées sur le site Données Québec. Pour obtenir des données qui ne sont pas accessibles sur Données Québec ou pour obtenir de l’information sur les données de la qualité de l’air du RSQAQ, communiquez avec le service Info-Air.
i Normalement, un échantillon est prélevé tous les deux jours. Cependant, il arrive que des résultats ne soient pas disponibles à cause de problèmes analytiques liés à différentes circonstances. Il peut s’agir, par exemple, de problèmes d'échantillonnage (étalonnage des équipements, altération des filtres en raison des conditions climatiques, etc.) ou de problèmes constatés lors des analyses en laboratoire.
