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La qualité de l'air à Québec entre 1994 et 2008
Sommaire
Le présent rapport fait état de l’évolution de la qualité de l’air
ambiant dans la région de Québec pour la période de 1994 à 2008. Le
Programme de surveillance de la qualité de l’air compte huit stations de
mesure dans cette région. Les principaux polluants mesurés à l’une ou
l’autre de ces stations sont les suivants : les particules en suspension, le
dioxyde de soufre, les oxydes d’azote, le monoxyde de carbone et l’ozone.
De 1994 à 2008, l’analyse des données sur l’ozone et les particules fines
en suspension montre que la qualité de l’air dans la région de Québec est
parfois mauvaise. En effet, des concentrations élevées de PM2,5
sont occasionnellement mesurées pendant les mois d’hiver. Elles sont
généralement observées à l’échelle locale et sont souvent associées à de
mauvaises conditions de dispersion des polluants dans l’atmosphère (par
exemple, météo, relief). Les sources de pollution en hiver sont liées en
grande partie au chauffage au bois et au transport. Par ailleurs, les
apports à grande distance de polluants provenant des zones polluées du
centre de l’Amérique du Nord sont moins fréquents en hiver qu’en été.
D’ailleurs, c’est pendant l’été que les concentrations d’ozone ont tendance
à augmenter, sous l’effet de la chaleur et du soleil.
Toutefois, les concentrations moyennes annuelles de dioxyde de soufre (SO2),
de particules en suspension totales (PST) et de particules inhalables (PM10)
ont été plutôt stables. Par contre, les concentrations de monoxyde de
carbone et des oxydes d’azote ont continué de diminuer. De plus, une légère
baisse des concentrations moyennes annuelles des particules fines en
suspension (PM2,5) a aussi été
observée. Seules les concentrations d’ozone ont légèrement augmenté en
milieu urbain.
En général, la qualité de l’air s’est améliorée ou, à tout le moins, est
demeurée stable au cours des dernières années dans la région de Québec.
Néanmoins, des épisodes de mauvaise qualité de l’air, attribuables à des
facteurs locaux et extérieurs, sont une réalité bien concrète.
Rapport entre 1994 et
2008 ( PDF, 383 ko)
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