|
|
|
État de l'écosystème aquatique du bassin versant de la rivière Richelieu - Synthèse 1998Les travaux d'assainissement : un incontournable pour la qualité du milieuDans le cadre du Programme d'assainissement des eaux du Québec (PAEQ), lancé au cours de l'année 1978 et dont le volet municipal a été remplacé par le Programme d'assainissement des eaux municipales (PADEM), des infrastructures sanitaires et des travaux d'assainissement ont été amorcés dans le bassin versant de la rivière Richelieu. Cependant, contrairement aux autres bassins versants, le pourcentage de la population dont les eaux usées sont traitées y est encore faible. En fait, un total de 38 municipalités regroupant un peu plus de la moitié de la population de la zone d'étude (171 255 personnes) étaient dotées d'un réseau d'égouts en 1995. Cette même année, une quinzaine de stations d'épuration desservaient 21 de ces municipalités, permettant alors le traitement des eaux usées d'à peine 30 % de la population (51 227 personnes). En 1998, la nouvelle station d'épuration conjointe des municipalités de Saint-Jean-sur-Richelieu, Iberville, Saint-Luc, Saint-Athanase et L'Acadie ainsi que celle de BelÏil, McMasterville, Mont Saint-Hilaire et Otterburn Park, toutes deux en rodage, portent à près de 75 % la population (148 202 personnes) dont les eaux usées font l'objet d'un traitement. Les résidences des villes dépourvues d'un réseau d'égouts devraient être reliées à des installations septiques individuelles, dont le contrôle relève des municipalités.
Photo : Ministère de l'Environnement Station d'épuration de St-Alexandre Parmi les 50 établissements industriels susceptibles de déverser des substances toxiques dans le milieu, 5 ont fermé leurs portes depuis 1995. Des 45 entreprises présentement en exploitation, 39 ont terminé leurs travaux d'assainissement. En 1995, les rejets de 15 d'entre elles étaient toutefois encore acheminés vers des réseaux municipaux non desservis par une station de traitement, soit vers ceux de Saint-Jean-sur-Richelieu et de Saint-Bruno-de-Montarville. Quant aux 6 autres établissements, leur dossier est à l'étude. Les efforts d'assainissement agricole dans le bassin ont surtout porté sur les exploitations d'élevage, et plus particulièrement sur l'entreposage des déjections animales. Depuis 1988, année de création du Programme d'aide à l'amélioration de la gestion des fumiers (PAAGF), une aide financière de 5,7 millions de dollars a été accordée pour la construction ou l'agrandissement de structures étanches d'entreposage.
Photo : Ministère de l'Environnement Station d'épuration de Beloeil, McMasterville, Otterburn Park, |
|