Plusieurs indicateurs de l'état des milieux aquatiques ont été conçus afin de mieux rendre compte de la qualité des milieux aquatiques, que ce soit en termes physicochimiques ou biologiques. Actuellement, le Ministère utilise notamment les indices suivants pour rendre compte de l'état des milieux aquatiques :
Indice d’intégrité biotique (IIB) :
L’indice d'intégrité biotique (IIB) se veut la synthèse de l’information la plus pertinente pour statuer sur la santé des écosystèmes fluviaux (rivières) ou sur leur intégrité biotique. Il combine sept variables explorant différents aspects de la structure des communautés de poissons. Trois variables concernent la composition et l’abondance, trois autres l’organisation trophique, et une dernière la condition des poissons. La valeur de l’indice peut varier de 12 à 60 unités. L’intégrité biotique est considérée comme excellente pour des valeurs comprises entre 57 et 60, bonne entre 48 et 54, moyenne entre 39 et 45, faible entre 27 et 36 et très faible entre 12 et 24. En d’autres termes, des valeurs élevées signifient qu’une rivière supporte et maintient une communauté d’organismes équilibrée, bien intégrée, capable de s’adapter au changement et ayant une composition spécifique, une diversité et une organisation fonctionnelle comparables à celles d’un écosystème naturel.
Cote de l'indice d'intégrité biotique
IIB
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Indice d'intégrité biotique
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57 - 60 |
excellente |
48 - 54 |
bonne |
39 - 45 |
moyenne |
27 - 36 |
faible |
12 - 24 |
très faible |
Indice de la qualité des bandes riveraines (IQBR) :
L'indice de la qualité des bandes riveraines (IQBR) sert à évaluer la condition écologique d’un milieu riverain. Cet indice est établi à partir d’une série de composantes ou d’éléments faisant partie intégrante des écosystèmes riverains actuels, soit : la forêt, les arbustaies, les herbaçaies naturelles, les cultures, les friches et pâturages, les coupes forestières, le sol nu, le socle rocheux et les infrastructures. Une cote est donnée à chaque composante afin d’obtenir la valeur finale de l’IQBR. La cote estime le potentiel de chacune des composantes à remplir les fonctions écologiques qui définissent la capacité de l’écosystème riverain à maintenir et à soutenir les communautés d’organismes terrestres et aquatiques dans un état d’équilibre propre à celui des milieux naturels.