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Portrait régional de l’eauNord-du-Québec (Région administrative 10)1. Portrait socio-économique de la région 2. Portrait quantitatif de la ressource (eau de surface) 3. Portrait qualitatif de l’eau de surface
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La région du Nord-du-Québec, d'une superficie de 839 696 km², s’étend au nord du 49e parallèle et est découpée, du sud au nord, en trois zones climatiques, soit la forêt boréale, la taïga et la toundra caractérisée par le pergélisol. Elle est entourée en bonne partie par des plans d’eau, soit la baie James, la baie d’Hudson et la baie d’Ungava. Cette région occupe 55 % de la superficie du Québec et comptait, en 1997, environ 38 400 personnes; elle est la moins peuplée du Québec.
La Convention de la Baie-James et du Nord québécois (CBJNQ), signée en 1975, et la Convention du Nord-Est québécois, signée en 1978, ont eu pour effet de donner un encadrement particulier à cette région. En pratique, différentes modalités de gestion administrative et environnementale s’y appliquent selon qu’on se situe au nord (secteur Kativik) ou au sud (secteur Baie-James) du 55e parallèle.
Les autochtones habitent cette partie du Québec depuis des temps immémoriaux et y pratiquent principalement des activités traditionnelles de chasse, de pêche et de piégeage.
La présence de communautés jamésiennes dans cette région est plutôt récente. La colonisation a permis, en 1935-1936, l’ouverture des localités de Valcanton et Villebois. L’exploitation des ressources minières et forestières a amené, entre 1950 et 1965, l’ouverture des villes de Chibougamau, Chapais, Matagami et Lebel-sur-Quévillon de même que de la localité de Joutel. La localité de Joutel a été fermée en 1998 en raison de l’arrêt des activités de la compagnie minière qui y était installée. La mise en valeur, au début des années 1970, d’une partie du potentiel hydroélectrique de la Baie-James a conduit à l’ouverture de la localité de Radisson et à l’installation de plusieurs campements industriels.
Division administrative |
Population |
---|---|
Territoire au nord du 55e parallèle
|
8 715 |
Territoire au sud du 55e parallèle
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2 456 |
1. Aucune donnée disponible pour la communauté Oujé-Bougoumou dans le décret 1654-97. |
Caractéristique |
Donnée |
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---|---|---|
Population totale1 (habitants) |
38 395 |
(1997) |
Superficie du territoire2 (km2) |
839 696 |
(1997) |
Nombre de municipalités et territoires équivalents* 2 |
47 |
(1998) |
Nombre d’établissements manufacturiers3 |
21 |
(1998) |
Nombre d’établissements miniers** en exploitation4 |
13 |
(1997) |
Pourcentage du territoire en forêt4 (%) |
15,8 |
(1995) |
Pourcentage du territoire en agriculture5 (%) |
0,0 |
(1997) |
Taux de chômage2 (%) |
15,1 |
(1997) |
Revenus moyens totaux des particuliers2 ($) |
23 423 |
(1996) |
Emplois2 : secteur primaire (%) |
9,4 |
(1997) |
* : Les territoires équivalents correspondent aux réserves indiennes, établissements amérindiens et territoires non organisés. Il sont au nombre de 20 pour la région.
** : Incluant les carrières, les sablières et les tourbières.
Sources :
- Répertoire des municipalités du Québec, 1998.
- Institut de la statistique du Québec.
- Centre de recherche industrielle du Québec.
- Ministère des Ressources naturelles.
- Statistique Canada.
En 1995, le territoire forestier couvrait 15,8 % de la région du Nord-du-Québec, dont 99 % en forêt publique et 1 % en forêt privée. En 1998, on trouvait 21 établissements manufacturiers dans la région tandis que, en 1997, 13 établissements miniers étaient en exploitation.
Les caractéristiques hydrologiques des principales rivières de la région sont présentées au tableau 2.1. Les débits (moyen, maximal, minimal) ont été calculés à partir de mesures relevées pendant plusieurs années d’observation (20 ans et plus). Les rivières Caniapiscau, de Rupert, aux Mélèzes, aux Feuilles, la Grande Rivière de la Baleine, à la Baleine et George ont toutes un bassin versant supérieur à 26 000 km2. Les bassins hydrographiques de la région du Nord-du-Québec comptent parmi les plus importants du Québec. Pour connaître les délimitations de certains bassins versants de la région, on peut consulter la carte ci-dessous.
Rivière |
Superficie1bassin |
Débit moyen |
Débit maximal |
Débit minimal |
Station2de mesure |
Période observée |
---|---|---|---|---|---|---|
Caniapiscau |
48 500 |
1 335,8 |
13 500 |
68,60 |
103702 |
1954-1996 |
Rupert, de |
42 700 |
846,2 |
1 890 |
266,00 |
081002 |
1963-1996 |
Mélèzes, aux |
41 700 |
604,9 |
7 500 |
23,10 |
103605 |
1965-1996 |
Feuilles, aux |
40 900 |
589,9 |
6 780 |
14,90 |
102701 |
1955-1988 |
Grande Rivière de la Baleine |
36 300 |
527,6 |
1 880 |
89,70 |
093801 |
1961-1996 |
Baleine, à la |
29 800 |
507,7 |
5 730 |
14,70 |
104001 |
1956-1996 |
George |
26 900 |
504,7 |
5 480 |
25,90 |
104803 |
1975-1996 |
Bell |
24 200 |
392,0 |
2 200 |
58,60 |
080707 |
1962-1996 |
Waswanipi |
22 200 |
371,3 |
1 980 |
72,20 |
080704 |
1962-1982 |
Arnaud |
18 700 |
345,1 |
3 110 |
28,60 |
102001 |
1954-1983 |
Broadback |
17 100 |
312,0 |
1 140 |
68,20 |
080801 |
1956-1982 |
Turgeon |
11 200 |
193,9 |
2 120 |
6,82 |
080104 |
1968-1996 |
Nastapoca |
10 400 |
192,4 |
629 |
51,70 |
095003 |
1974-1996 |
Petite Rivière de la Baleine |
8 390 |
102,9 |
337 |
21,10 |
094206 |
1963-1996 |
Pontax |
6 090 |
98,8 |
935 |
7,10 |
081101 |
1975-1996 |
Harricana |
3 680 |
59,0 |
337 |
7,70 |
080101 |
1933-1996 |
Source : Direction du milieu hydrique, ministère de l’Environnement.
- Cette superficie est celle mesurée à la station de mesure et ne représente pas nécessairement l’ensemble du bassin versant de la rivière
- Il faut consulter l’annuaire hydrologique 1994-1995 du ministère de l’Environnement pour connaître l’endroit exact de la station de mesure.
Note : Le ministère de l’Environnement ne possède aucune donnée quantitative pour La Grande Rivière.
Carte 2.1. Principaux bassins versants de la région du Nord-du-Québec
Le tableau qui suit présente les lacs les plus connus de la région avec leur superficie et leurs principales vocations ou utilisations. Les principaux réservoirs utilisés à des fins hydroélectriques sont également inclus dans ce tableau. On peut consulter le ministère de l’Environnement pour connaître les caractéristiques des lacs mentionnés.
Lac/Réservoir |
Superficie |
Vocation/Utilisation |
---|---|---|
Caniapiscau |
4 275,00 |
réservoir, pêche |
Robert-Bourassa |
2 835,00 |
réservoir |
LG-Trois |
2 420,00 |
réservoir |
Mistassini |
2 113,00 |
plus grand lac naturel d’eau douce au Québec, pêche |
Eau Claire, à l’ |
1 243,00 |
pêche |
Opinaca |
1 040,00 |
réservoir, pêche |
Bienville |
987,00 |
pêche |
LG-Quatre |
765,00 |
réservoir |
Sakami |
738,00 |
pêche |
Guillaume-Delisle |
712,00 |
pêche, attrait : béluga, phoque |
Feuilles, aux |
611,00 |
pêche |
Minto |
596,00 |
pêche |
Payne |
513,00 |
pêche |
Loups Marins, des |
484,33 |
pêche, attrait : phoque commun d’eau douce |
Goélands, aux |
277,13 |
pêche |
Nantais |
266,77 |
pêche |
Faribault |
248,38 |
pêche |
Matagami |
236,00 |
villégiature, camping |
Chibougamau* |
206,00 |
pêche sportive et pêche de subsistance, projet d’aire faunique, rejet de l’effluent final du processus de traitement du minerai |
Tasiat |
206,00 |
pêche |
Waswanipi |
205,00 |
plage, villégiature |
Opiscoteo |
202,54 |
pêche |
Opémisca |
77,00 |
résidentiel, villégiature, plage, projet pisciculture |
Quévillon |
48,00 |
source d’eau potable, villégiature, camping, plage |
Dorés, aux* |
40,50 |
villégiature, camping, pêche, rejet d’effluent final du traitement du minerai |
Presqu’île, de la |
12,00 |
source d’eau potable de la ville de Chapais, villégiature, projet pisciculture |
Du Cratère du Nouveau-Québec |
6,50 |
futur parc québécois (Pingaluit) |
Gilman |
1,60 |
source d’eau potable de la ville de Chibougamau, plage |
Sainte-Lucie |
0,13 |
* Utilisé comme milieu récepteur de rejets miniers.
Source : Direction du milieu hydrique et Direction régionale du Nord-du-Québec, ministère de l’Environnement.
Dans la région du Nord-du-Québec, nous trouvons 296 barrages et digues. Parmi ceux-ci, 294 sont exploités par Hydro-Québec et retiennent des eaux à des fins hydroélectriques. Les deux autres ouvrages appartiennent à la compagnie minière Falconbridge. Ils sont situés au site de la mine Raglan et servent à des fins d’approvisionnement en eau pour l’installation minière. Le tableau A.1 en annexe présente la répartition des barrages et digues de la région selon leur utilisation et leur propriétaire.
Parmi les 296 barrages et digues, 130 ont une hauteur de plus de 10 mètres. Les trois plus hauts sont situés sur la rivière La Grande et sont la propriété d’Hydro-Québec. Le premier est la digue de l’aménagement LG-Deux (Robert-Bourassa) et mesure 168 mètres de haut.Les deux autres sont le barrage de LG-Quatre, qui mesure 128 mètres de haut, et celui de LG-Trois, d’une hauteur de 98 mètres.
Également, les réservoirs de ces aménagements (réservoirs LG-Deux, LG-Trois et LG-Quatre) ainsi que le réservoir Caniapiscau sont parmi les plus importants réservoirs du Québec. En effet, ces réservoirs contiennent respectivement 61,7 milliards, 60,0 milliards, 19,5 milliards et 53,8 milliards de mètres cubes d’eau.
En préambule à cette section, il convient de mentionner que le ministère de l’Environnement du Québec ne possède pas de réseau de mesure de la qualité de l’eau similaire à celui du Québec méridional qui couvre la région ou une quelconque partie de la région du Nord-du-Québec. L’essentiel des renseignements qui suivent provient des rapports effectués par la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), ou pour la SEBJ par différentes firmes de consultants, et couvre principalement les bassins de rivières qui ont été sujets au harnachement à des fins hydroélectriques.
Les projets de développement hydroélectrique dans la région du Nord-du-Québec ont permis la réalisation de nombreuses études et l’établissement d’un suivi de la qualité de l’eau par le promoteur de ces projets, Hydro-Québec. Dès le début des années 1970, des campagnes d’échantillonnage ont permis d’établir des bilans de la qualité de l’eau. Cette eau est de bonne qualité compte tenu des faibles pressions anthropiques sur les milieux aquatiques. Pour le principal secteur étudié, c’est la mise en eau des réservoirs construits sur le bassin versant de La Grande Rivière ainsi que les détournements – notamment des rivières Eastmain, Opinaca et Caniapiscau – qui ont causé un impact majeur sur la qualité de l’eau.
Le régime hydrique a effectivement été modifié et, par le fait même, les paramètres physico-chimiques et biologiques des écosystèmes qui y sont associés. La mise en eau des réservoirs entraîne l’inondation de la végétation et des sols forestiers. Cet apport de matière organique important dans les milieux aquatiques et la décomposition de cette matière consomme de l’oxygène dissous et relâche des minéraux et des éléments nutritifs tels que le phosphore ainsi que du gaz carbonique (CO2). Ce gaz provoque l’acidification de l’eau qui, par son influence sur les micro-organismes décomposeurs, contribue à ralentir la décomposition de la matière organique. Toutefois, les études entreprises sur le suivi de la qualité de l’eau rapportent que les milieux qui ont subi des modifications physiques entre 1981 et 1984 (La Grande Phase II) avaient déjà retrouvé, en 1987, une qualité de l’eau comparable à celle des milieux naturels environnants. Un nouvel équilibre est atteint après une période de transition plus ou moins longue (10 à 15 ans) selon l’importance des superficies inondées, de l’érosion des rives et de l’importance du marnage subséquent.
La principale problématique de la mise en eau des réservoirs utilisés à des fins hydroélectriques au regard de la qualité de l’eau est l’augmentation du mercure biodisponible et son cheminement dans la chaîne alimentaire. Dans un écosystème naturel, le passage du mercure d’origine géologique ou anthropique vers le milieu aquatique est un processus lent, lié à l’érosion et au ruissellement dans le bassin versant. Lors de la mise en eau des réservoirs, le mercure est libéré de façon accélérée dans l’environnement aquatique, à la faveur de processus biogéochimiques complexes. La décomposition bactérienne de la matière organique submergée (végétation et sols forestiers) provoque la formation de méthylmercure qui sera absorbé par toute la chaîne alimentaire. Ce processus bactérien de méthylation occasionne une augmentation rapide du mercure biodisponible. L’ampleur de l’augmentation de la biodisponibilité du mercure pour la faune aquatique des réservoirs dépend de nombreux facteurs : la superficie terrestre inondée, la durée de mise en eau, le temps de séjour des eaux dans le réservoir, le volume d’eau, la proportion des terres inondées en milieu peu profond (où le biotransfert est maximal), la qualité de l’eau, le réseau alimentaire du milieu inondé, la dynamique des population des poissons, etc.
La création des réservoirs a entraîné une augmentation des concentrations en mercure total dans la chair des poissons à cause du phénomène de bioaccumulation. En raison de la nature même de ce phénomène, les espèces piscivores présentent une concentration de mercure supérieure à celle des espèces non piscivores, benthivores ou planctonophages. Il en est de même pour les espèces fauniques piscivores chez les mammifères et chez les oiseaux. Selon l’espèce de poissons et le réservoir considéré, les concentrations maximales en mercure correspondent à des valeurs de 3 à 7 fois plus élevées que celles mesurées dans le milieu naturel. Chez les espèces de poissons non piscivores (grand corégone, meunier rouge), la concentration moyenne de mercure dans le milieu naturel est inférieur à la norme de mise en marché de produits de la pêche, qui est de 0,5 mg/kg. Par contre, dans le cas des poissons piscivores (touladi, brochet, doré), cette limite est souvent dépassée.
Il a été constaté, pour les réservoirs de la région de La Grande Rivière, que l’augmentation des teneurs en mercure chez les poissons non piscivores cessait 4 à 5 ans après la mise en eau et que le retour à des valeurs normales (similaires aux lacs naturels) s’effectuait après 10 à 15 ans. Dans le cas des poissons piscivores, le maximum des teneurs en mercure dans la chair était atteint après 9 à 13 ans et une baisse significative commençait à se faire sentir après 14 à 15 ans.
Pour les teneurs en mercure dans les poissons, les données récoltées au complexe La Grande ainsi que dans d’autres réservoirs situés à l’intérieur du Bouclier canadien et en Finlande démontrent que le retour à des teneurs similaires aux milieux naturels s’effectue de 15 à 25 ans après la mise en eau pour les non piscivores et de 20 à 30 ans pour les espèces piscivores.
Une exportation du mercure en aval des réservoirs par le transport des particules (matières organiques, plancton, insectes, petits poissons) à travers les turbines ou les vannes a également été constatée. Cette exportation entraîne également une augmentation des teneurs en mercure chez les espèces de poissons présents en aval des réservoirs.
À titre d’exemple, les teneurs en mercure des différentes espèces de poissons dans différents secteurs du Nord québécois varient comme suit :
Espèce |
Hors réservoir |
Réservoir1 |
---|---|---|
Grand corégone |
0,05 mg/kg à 0,36 mg/kg |
0,21 mg/kg à 0,29 mg/kg |
Meunier rouge |
0,07 mg/kg à 0,30 mg/kg |
0,34 mg/kg à 0,39 mg/kg |
Grand brochet |
0,30 mg/kg à 1,81 mg/kg |
2,07 mg/kg à 4,16 mg/kg |
Doré |
0,30 mg/kg à 1,41 mg/kg |
1,56 mg/kg à 2,25 mg/kg |
1. Les réservoirs considérés sont LG-Deux (Robert-Bourassa), LG-Trois, LG-Quatre, Opinaca et Caniapiscau.
Afin d’éviter les effets néfastes du mercure sur la santé, les recommandations du Guide de consommation du poisson de pêche sportive en eau douce, réalisé conjointement par le ministère de l’Environnement et le ministère de la Santé et des Services sociaux, et du dépliant Connaissez-vous les Oméga 3?, réalisé conjointement par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, le ministère de l’Environnement et le ministère de la Santé et des Services sociaux, devraient être suivies par les consommateurs de poissons.
En ce qui concerne les précipitations acides, la région est relativement peu affectée par l’acidification. La région du Nord-du-Québec ne compte que 2,2 % de lacs acides parmi les 228 visités à ce jour, principalement dans la portion sud de cette région. De plus, 8,8 % des lacs visités sont en transition et le reste (89 %) sont non acides.
BOBÉE, B., 1976. Analyse des données de qualité de l’eau 1974-1975 du réseau de la Baie de James, INRS-Eau, Sainte-Foy, 123 p. et annexes.
COMITÉ DE LA BAIE JAMES SUR LE MERCURE, 1997. Rapport d’activités 1994-1995, Montréal, 44 p.
LAMONTAGNE, M. P., 1973. Baie James : Projets qualité des eaux, classification des lacs, Gouvernement du Québec, Service de la qualité des eaux, 7 p.
MAGNIN, E., 1977. Écologie des eaux douces du territoire de la Baie-James, Québec, Université de Montréal et Société d’énergie de la Baie James, 454 p.
SCHETAGNE, R., J.-F. DOYON et R. VERDON, 1996. Rapport synthèse : évolution des teneurs en mercure dans les poissons du complexe La Grande (1978-1994), Rapport conjoint Direction principale Communication et Environnement Hydro-Québec et Groupe-conseil Génivar inc., 143 p. et appendices.
SOCIÉTÉ D’ÉNERGIE DE LA BAIE JAMES et GROUPE-CONSEIL ENTRACO INC., 1995. Rapport synthèse : Suivi écologique des milieux affectés par l’aménagement du complexe hydroélectrique La Grande, Phase II (1987-1995), Secteurs Brisay, Laforge 1 et Laforge 2 : Qualité de l’eau, poissons et mercure, Montréal, 91 p.
SOCIÉTÉ D’ÉNERGIE DE LA BAIE JAMES et GROUPE-CONSEIL ENTRACO INC., 1996. Suivi de la qualité de l’eau des milieux affectés par l’aménagement du complexe hydroélectrique La Grande, Phase II (1986-1996), Secteurs La Grande-2-A et La Grande-1, Montréal, 37 p. et annexes.
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