|
|
|
Avis concernant l’aération ou la circulation artificielle de l’eau des lacs comme mesures de restauration de la qualité de l’eau
En dernier lieu, les municipalités et associations de propriétaires riverains qui désirent obtenir une diagnose écologique de leur lac devraient choisir un consultant dont l’intérêt premier est de fournir de l’information sur la situation, et non de vendre de l’équipement. Au besoin, elles ne devraient pas hésiter à solliciter une deuxième opinion avant d’investir des sommes importantes dans des équipements coûteux qui pourraient ne pas améliorer l’état de leur lac, et même, dans certains cas, le détériorer davantage. En bref, les équipements servant à la circulation ou à l’aération artificielle de l’eau des lacs qui impliquent un brassage et une déstratification de la colonne d’eau ne sauraient être recommandés dans les cas suivants :
Après une étude approfondie des caractéristiques morphométriques et physico-chimiques d’un lac, ces équipements pourraient être considérés pour le contrôle des populations d’algues bleu-vert (cyanobactéries) dans les cas où la productivité de l’épilimnion du lac (couche d’eau superficielle) n’est pas limitée par les éléments nutritifs tels que l’azote et le phosphore. Dans le cas contraire, le brassage de la colonne d’eau pourrait entraîner dans la couche de surface des eaux riches en CO2 et en éléments nutritifs, ce qui pourrait alors stimuler la croissance des algues bleu-vert déjà présentes. Référence à citer : Ministère de l’Environnement, 2003. Avis concernant l’aération ou la circulation artificielle de l’eau des lacs comme mesures de restauration de la qualité de l’eau, Québec, le ministère de l’Environnement du Québec, 11 p. Rapport, format PDF,
309 ko
* Vous devez
disposer d'Acrobat
Reader pour visionner les documents PDF. |
|