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Suivi des substances toxiques et des contaminants émergents - rivières et lacsObjectif du suivi environnemental Détecter la présence de substances toxiques et de contaminants émergents dans les eaux de surface et déterminer si les concentrations de ces substances respectent les critères de qualité de l’eau assurant la protection de la vie aquatique, la protection de la faune terrestre piscivore et la prévention de la contamination de l’eau et des organismes aquatiques. Utilité du suivi environnemental Lorsqu’elles sont présentes dans l’eau en concentrations trop élevées, les substances toxiques et les contaminants émergents peuvent avoir des effets néfastes sur les organismes vivants. Ceux-ci peuvent survenir à la suite d’une exposition directe des organismes aux substances ou résulter d’une exposition indirecte, comme c’est souvent le cas lorsque des produits se transmettent d’un maillon à l’autre de la chaîne alimentaire. Lésions, cancers, déséquilibres hormonaux, malformations congénitales et mutations génétiques sont au nombre des conséquences appréhendées. Le suivi des toxiques et des contaminants émergents dans les eaux de surface sert à déterminer la concentration dans l’eau de différentes substances comme des métaux, des substances organochlorées, des hydrocarbures, des solvants, des surfactants, des médicaments, des hormones, des retardateurs de flammes ou tout autre composé d’origine anthropique. Un suivi de l’évolution des concentrations de ces substances dans le temps permet de vérifier l’impact des mesures d’assainissement. Paramètres mesurés Les paramètres mesurés varient selon les études. Ils comprennent les métaux (ex. : mercure, plomb, cadmium, nickel, cuivre, zinc, arsenic), des composés organochlorés (ex. : BPC, dioxines et furanes), les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), des tensio-actifs (nonylphénols éthoxylés), des retardateurs de flamme (ex. : polybromodiphényls éthers [PBDE]), des produits antitaches (substances perfluorées PFOA, PFOS, etc.), des médicaments, des hormones et d’autres contaminants émergents. Les métaux sont également analysés aux stations du Réseau-rivières localisées à l’embouchure des principaux tributaires du Saint-Laurent et des principales rivières du Québec. Répartition des stations d’échantillonnage sur le territoire Étant donné les coûts élevés de leur analyse en laboratoire, les substances toxiques et les contaminants émergents ne peuvent pas faire l’objet d’échantillonnages récurrents, sur une base permanente, à un grand nombre de sites d’échantillonnage. Le suivi de ces substances se fait plutôt par des études spéciales, d’une durée limitée, visant des substances, des territoires ou des problèmes particuliers. Depuis la fin des années 1980, dans le cadre de ces études, le Ministère a mesuré des concentrations de substances toxiques à environ 200 sites d’échantillonnage dans les cours d’eau du Québec méridional. Les méthodes employées et les substances analysées varient selon les études. De 2010 à 2016, le suivi des contaminants émergents a été couplé au suivi des communautés de poissons. Chaque année, ce suivi visait une des régions administratives du Québec, par des échantillonnages à environ 15 sites dans la région. À chacun des sites, on échantillonnait l’eau et les poissons. Les contaminants persistants et bioaccumulables, comme les BPC et les dioxines et furannes, étaient analysés dans les poissons, alors que d’autres substances, dont plusieurs contaminants émergents, étaient analysées dans des échantillons d’eau. Documents de référence Depuis les années 1980, plusieurs documents sur la présence des substances toxiques et des contaminants émergents dans plusieurs plans d’eau du Québec ont été publiés. Les documents publiés depuis 2002 peuvent être consultés à partir de la page Substances toxiques et contaminants émergents. |
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