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Espèce menacée au Québec


Aristide à rameaux basilaires

Nom latin :Aristida basiramea  - Famille : Poacées (famille du blé)

Comment la reconnaître?
Même si elle appartient à la même famille que le blé, l’aristide à rameaux basilaires est une plante beaucoup plus discrète, atteignant de 30 à 60 cm de hauteur. Elle croît en petites touffes dressées, et ses feuilles, très étroites, atteignent à peine 1 mm de large. Cette espèce se distingue par ses arêtes spiralées ou recourbées à la base qui surmontent la bractée externe (lemma) des fleurs. « Arististe » vient du latin arista, qui veut dire « barbu ».

Répartition au Québec
Répartition au Québec
Occurrences
Récentes

Où la trouve-t-on?
L’aire de répartition de l’aristide à rameaux basilaires se concentre dans la portion centre-est des États-Unis. Au Québec, elle n’est présente que dans le sud-ouest du Haut-Saint-Laurent en Montérégie (16), où elle atteint la limite nord de son aire de répartition. Elle occupe notamment une zone de dépôts sableux laissés sur place par la mer de Champlain ainsi que des affleurements de grès de Potsdam. On trouve l’aristide à rameaux basilaires dans des milieux sablonneux secs et ouverts, comme les pinèdes clairsemées ainsi que dans des prairies avec un pourcentage parfois important de sol nu. Cette espèce peut également croître dans des milieux plus perturbés tels que les sablières et les bordures de sentiers.

Photo : Norman Dignard, MFFP

Pourquoi est-elle menacée?

La rareté de l’habitat de l’aristide à rameaux basilaires est une cause majeure de la précarité de l’espèce au Québec. En effet, la zone sableuse ouverte dans les municipalités de Saint-Anicet et de Godmanchester et les affleurements de grès de Potsdam de la région de Franklin constituent les seuls habitats favorables connus au sud du fleuve Saint-Laurent. Les principales menaces à la survie de l’aristide sont, outre la faible superficie des écosystèmes où elle réside, la destruction et la modification des zones sableuses pour l’extraction de sable, l’agriculture et la circulation de véhicules tout-terrain. La succession naturelle vers une fermeture du couvert peut aussi affecter le maintien de l’espèce.
Aristide à rameaux basilaires
Photo : Norman Dignard, MFFP

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