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Communiqué de presse

Protection du patrimoine naturel - Le ministre Benoit Charette annonce son intention d’agrandir de près de 2 000 km2 le réseau d’aires protégées du Québec

Québec, le 17 juin 2022. – Le gouvernement du Québec entend ajouter près de 2 000 km2 au réseau d’aires protégées québécois, en grande majorité dans le sud du Québec, ce qui équivaudrait à plus de quatre fois la superficie de l’île de Montréal, en annonçant son intention de mettre en réserve 11 nouveaux territoires. Ces territoires ont été choisis à l’issue de travaux de concertation régionale et autochtone réalisés par le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.
 
C’est ce qu’a tenu à souligner, ce vendredi, le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval, M. Benoit Charette.
 
Depuis janvier 2022, c’est un gain de plus de 2 500 km2 pour le réseau d’aires protégées qui a été annoncé par le ministre Charette. En effet, le gouvernement du Québec a récemment mis en réserve, officiellement, des territoires dont il avait annoncé la mise en réserve plus tôt cette année, dont Rivière-Péribonka.
 
Rappelons que le ministre Charette a indiqué, le 3 juin dernier, qu’il comptait mettre en réserve un vaste territoire dans le secteur de la rivière Péribonka, près de la municipalité de Lamarche, au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Sa proposition a été entérinée par le Conseil des ministres il y a deux jours. Afin de préciser certaines modalités, dont la délimitation fine du territoire, le statut de protection qui y sera appliqué, les aspects entourant la gestion et la mise en valeur du territoire ainsi que les principaux objectifs du plan de conservation, le ministre a aussi mis sur pied un comité composé des principaux acteurs régionaux concernés.
 
Par ailleurs, le Québec s’est déclaré lié aux objectifs internationaux qui devraient être fixés prochainement par les parties à la Convention mondiale sur la diversité biologique des Nations Unies à l’égard de la décennie 2020-2030. Le Québec se dotera de nouvelles cibles à la lumière de ces objectifs.
 
Nouveaux territoires que le gouvernement a l’intention de mettre en réserve Région  Gain en superficie protégée (approx.)
  1. Agrandissement de la réserve de biodiversité projetée des Basses-Collines-du-Ruisseau-Serpent
Abitibi-Témiscamingue 73 km2
  1. Agrandissement de la réserve de biodiversité projetée de la Rivière-Dumoine
Abitibi-Témiscamingue/Outaouais 313 km2
  1. Rivières-Noire-et-Coulonge
Outaouais 822 km2
  1. Rivière-Causapscal
Bas-Saint-Laurent 74 km2
  1. Duchénier
90 km2
  1. Rivière-Cascapédia
Bas-Saint-Laurent/Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 347 km2
  1. Mont-Saint-Pierre
Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 5 km2
  1. Seigneurie-de-Joly
Chaudière-Appalaches 11 km2
  1. Notre-Dame
4 km2
 
  1. Agrandissement de la réserve de biodiversité projetée de la Vallée-de-la-Rivière-Godbout
Côte-Nord 209 km2
 
  1. Agrandissement de la réserve de biodiversité projetée du Brûlis-du-Lac-Frégate
18 km2
       
 
Territoires officiellement mis en réserve 
(annonce du 17 février 2022)
Région 
  1. Archipel-des-Sept-Îles 
Côte-Nord 
  1. Sept-Chutes 
Lanaudière
  1. Basilières-Kaël 
  1. Raimbault-Piton 
  1. Agrandissement de la réserve de biodiversité projetée de la Montagne-du-Diable 
Laurentides 
  1. Agrandissement de la réserve de biodiversité projetée des Buttes-du-Lac-Montjoie 
  1. Agrandissement de la réserve de biodiversité projetée du Mont-Sainte-Marie 
Laurentides-Outaouais 
  1. Agrandissement de la réserve de biodiversité projetée du Mont-O’Brien 
Outaouais
  1. Agrandissement de la réserve de biodiversité projetée du Domaine-La-Vérendrye + Secteur lac Byrd
 
Citations : 
 
« La création d’aires protégées est encore l’un des meilleurs outils pour favoriser la conservation de la nature à long terme ainsi que l’adaptation des espèces et des écosystèmes aux changements climatiques. L’atteinte de la cible de 17 % d’aires protégées en milieu terrestre et d’eau douce en décembre 2020 ne constituait pas la fin de nos efforts en ce sens. Je suis fier des mises en réserve annoncées récemment, qui nous permettent de bien positionner le Québec à l’égard des futures cibles internationales d’aires protégées, qui seront définies plus tard cette année, et grâce auxquelles, plus généralement, nous pourrons limiter la perte de biodiversité. » 
 
Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval  
 
« Je tiens à souligner tout le travail et l’implication des différentes parties prenantes afin d’en arriver à ces projets d’aires protégées. Nous sommes à même de constater que lorsqu’il s’agit de la protection de la biodiversité, il est possible de trouver des consensus. »

Pierre Dufour, ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, ministre responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec

Faits saillants :
  • Le choix des 11 nouveaux territoires visés par une mise en réserve est le fruit de plusieurs années de concertation entre les différents acteurs régionaux impliqués dans ces projets et avec les autres ministères concernés
  • Cependant, la délimitation et la superficie totale des nouveaux territoires annoncés sont encore approximatives et elles pourraient être modifiées. 
  • Avec l’ajout des territoires visés par cette annonce, le réseau d’aires protégées au Québec totaliserait environ 260 893 km2 en milieux terrestre et d’eau douce, ce qui correspond à 17,25 %. En date du 31 décembre 2020, ce pourcentage s’élevait à 17,08 %, en tenant compte de l’engagement gouvernemental de protéger l’entièreté de l’île d’Anticosti.
  • Le pouvoir de mise en réserve de territoires a été introduit le 19 mars 2021 dans la Loi sur la conservation du patrimoine naturel (LCPN). De façon générale, il permet au gouvernement d’assurer la protection légale de territoires par leur soustraction à de nouvelles activités industrielles de recherche, d’exploitation et de transport des ressources naturelles, et ce, jusqu’à l’octroi d’un statut de protection. En ce qui a trait aux territoires visés par l’annonce d’aujourd’hui, il est prévu que toute nouvelle activité d’exploitation des ressources naturelles y sera interdite.
  • Concernant les autres projets d’aires protégées, ils continuent d’être évalués par le gouvernement du Québec. Ils pourraient s’inscrire dans la poursuite des futures cibles dont se dotera le Québec à la lumière des objectifs internationaux 2021-2030, qui devraient être adoptés cette année. Les nouveaux outils de protection issus des modifications apportées à la LCPN pourraient alors être mis à contribution.  
Lien connexe :
 
Pour en savoir davantage sur les aires protégées au Québec : www.environnement.gouv.qc.ca/biodiversite/aires_protegees.
 
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SOURCES :

Rosalie Tremblay-Cloutier  
Attachée de presse
Cabinet du ministre de l’Environnement  
et de la Lutte contre les changements
climatiques, ministre responsable
de la Lutte contre le racisme
et ministre responsable de la région de Laval
Tél. : 438 777-3777
 
Michel Vincent
Directeur des communications
et attaché de presse
Cabinet du ministre des Forêts,
de la Faune et des Parcs
et ministre responsable de la région
de l’Abitibi-Témiscamingue
et de la région du Nord-du-Québec
Tél. : 514 231-2251
 

INFORMATION :

Relations avec les médias
Ministère de l’Environnement
et de la Lutte contre les changements climatiques
Tél. : 418 521-3991